1 Français sur 10 ment sur son niveau d’anglais face à un recruteur

Ingrid Falquy

[Infographie] Les Français ont de sacrées lacunes en anglais, une compétence pourtant souvent recherchée par les recruteurs. Ce qui les pousse à mentir, ou à apprendre, selon l’investissement.
1 Français sur 10 ment sur son niveau d’anglais face à un recruteur

Apprendre l’anglais, une bonne idée quand on est français ? Tout dépend de vos ambitions. Si vous cherchez à séduire Leonardo DiCaprio, parler franglais reste le top, la langue de Molière étant considérée comme la plus sexy all over the world. En revanche, pour décrocher un job, c’est  une autre paire de manches : 23 % de nos compatriotes avouent être passés à côté d’un job à cause de leur piètre maîtrise de la langue de Shakespeare, selon un sondage réalisé par ABA English auprès de 1 200* Français et révélé le 6 janvier 2016. Pas étonnant, puisque seulement 4 % des répondants déclarent parler couramment anglais. Une lacune qui les pousse à mentir : ils sont un sur dix à avoir déjà bluffé en entretien d’embauche. C’est vrai que dans l’Hexagone, les recruteurs ne switchent pas automatiquement d’une langue à l’autre pour tester les candidats. Alors, pourquoi ne pas tenter sa chance ?

Cependant, d’autres sont un peu plus malins, et font le choix d’apprendre. Près de la moitié de ceux qui prennent des cours le font pour des raisons professionnelles, et 20 % dans le cadre de leurs études. Près de 7 personnes interrogées sur 10 pensent carrément que cet apprentissage devrait être subventionné par l’État, tant il est devenu clé pour trouver un emploi. Le problème, c’est que 64 % des répondants déclarent manquer de temps pour étudier plus. Il est vrai que pour réussir à parler fluently, il faut s’investir. Heureusement, pour les vrais motivés, il existe des méthodes plutôt fun pour enfin maîtriser la langue de Leo.

Ingrid Falquy
Ingrid Falquy

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