General Electric recrute 250 personnes à Paris pour son virage digital

Quentin Velluet

250 ingénieurs, data scientist et développeurs sont recherchés pour participer au grand virage digital du groupe industriel américain. Ils intégreront la Digital Foundry, un centre de recherche et développement qui sera inauguré à Paris au cours de l’été 2016.
General Electric recrute 250 personnes à Paris pour son virage digital

Voilà un signe de plus qui prouve que la France est attractive en matière de numérique. Pour entamer son virage digital, General Electric, l’un des géants de l’industrie mondiale s’est engagé fin janvier auprès du gouvernement français, à créer 1 000 emplois d’ici fin 2018. Une promesse intervenue en parallèle de l’annonce des 765 suppressions de postes dans l’Hexagone, au sein des fonctions supports (ressources humaines, juridique et communication). Parmi les créations, 250 ingénieurs, data scientist et développeurs vont être recrutés en près de trois ans pour la Digital Foundry, sorte de laboratoire de recherche & développement, chargé de créer des logiciels et applications pour les clients de General Electric, et ses services internes.

Recrutement ambitieux, objectif audacieux

Depuis cinq ans Jeff Immelt, le PDG de General Electric fait confiance à Bill Ruh, son directeur du digital pour transformer le groupe en l’un des dix premiers éditeurs de logiciels au monde d’ici 2020. Et cela passe notamment par une nouvelle implantation parisienne qui sera opérationnelle début septembre : « Nous créons la Digital Foundry à Paris parce que c’est là où se trouvent les meilleurs talents. Nous voulons travailler en partenariat avec des incubateurs, des start-up et les universités pour développer de nouveaux produits. Paris est donc aussi un lieu idéal pour développer ce type d’écosystème », confie Maria Trivellato, responsable du recrutement digital pour General Electric en Europe.

Un environnement souple et international

Les futures équipes seront principalement amenées à travailler sur "Predix", un Internet industriel contributif qui nécessite encore d’être développé et sécurisé. C’est donc sur ces métiers que se concentre le recrutement : « Nous embauchons pour le moment des managers expérimentés : responsables de la data, leaders software [chargés de piloter les équipes de développeurs de logiciels, Ndlr], et des directeurs en charge de l’expérience utilisateur qui possèdent tous une connaissance de la data industrielle », explique Maria Trivellato. Même les RH sont issus du secteur. Les candidats doivent donc s’attendre à des entretiens très techniques. Côtés soft skills, l’accent est mis sur la flexibilité, le sens du collaboratif et l’adaptation à un environnement international : « La Digital Foundry, qui comptera bientôt d’autres implantations dans le monde, fonctionnera davantage comme une start-up », assure la responsable du recrutement.

En plus de ces 250 personnes, General Electric va recruter 240 hauts potentiels pour ses activités financières et commerciales, en communication et en ressources humaines : « Ils seront formés à être les leaders General Electric de demain », note Maria Trivellato. 250 autres postes seront créés dans les services partagés (comptabilité, paie…). Ils seront installés sur le site de Belfort. Quant aux 260 postes restants, ils concernent une relocalisation de la production.

Quentin Velluet
Quentin Velluet

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