L’herbe est toujours plus verte ailleurs. C’est en tout cas ce que semblent penser les Franciliens, qui sont 8 sur 10 à vouloir quitter la capitale. Vraiment, la vie en province est-elle si belle ? Pour y voir plus clair, le cabinet Michael Page a décortiqué le quotidien de ses candidats en fonction de leur région, et résume ce match Paris-Province en une infographie.
Métro, retard, boulot
Malheureusement pour les Franciliens, beaucoup de clichés se vérifient : ils sont plus stressés au réveil (43 % vs. 31 % pour les autres), notamment à cause de la peur des imprévus liés aux transports. Logique, puisqu’ils sont 61 % à se rendre au travail en transports en commun, ce qui leur prend plus de 45 minutes chaque matin, quand 80 % des provinciaux utilisent un véhicule personnel. Ces derniers sont d’ailleurs 60 % à passer moins de 30 minutes sur la route. Le rêve, pour qui connaît les embouteillages sur le périph !
Forcément, ces détails de trajet conditionnent leur heure de lever : avant 6h30 pour 29 % des Franciliens contre 12 % des provinciaux. Mais aussi l’heure d’arriver au travail : plus de la moitié des habitants d’Île-de-France sont parfois en retard, la plupart du temps à cause des trains supprimés. Alors qu’ailleurs, 61 % des salariés déclarent ne jamais arriver en retard. Vraiment ?
Une vie après le boulot
Si les Parisiens sont plus stressés, ils sortent plus. Seuls 40 % d’entre eux rentrent chez eux directement après le travail. 20 % vont tout droit rejoindre des amis ou des proches pour un moment convivial. Est-ce à cause de la taille de leur habitation ? La moitié vit dans moins de 70 m². Est-ce parce que la ville propose plus d’activités ? Ou bien, parce qu’ils ont plus d’argent à dépenser ? On est en effet mieux payé quand on travaille à Paris, ce qui s’explique en partie par un coût de la vie plus élevé.