Infographie : Qualité de vie, le match Paris-province

Ingrid Falquy

Le quotidien d’un salarié provincial diffère sur bien des points de celui d'un habitant d'Île-de-France. C’est ce qui ressort du sondage effectué par le cabinet de recrutement Michael Page auprès de 677 de ses candidats.

L’herbe est toujours plus verte ailleurs. C’est en tout cas ce que semblent penser les Franciliens, qui sont 8 sur 10 à vouloir quitter la capitale. Vraiment, la vie en province est-elle si belle ? Pour y voir plus clair, le cabinet Michael Page a décortiqué le quotidien de ses candidats en fonction de leur région, et résume ce match Paris-Province en une infographie.

Métro, retard, boulot

Malheureusement pour les Franciliens, beaucoup de clichés se vérifient : ils sont plus stressés au réveil (43 % vs. 31 % pour les autres), notamment à cause de la peur des imprévus liés aux transports. Logique, puisqu’ils sont 61 % à se rendre au travail en transports en commun, ce qui leur prend plus de 45 minutes chaque matin, quand 80 % des provinciaux utilisent un véhicule personnel. Ces derniers sont d’ailleurs 60 % à passer moins de 30 minutes sur la route. Le rêve, pour qui connaît les embouteillages sur le périph !

Forcément, ces détails de trajet conditionnent leur heure de lever : avant 6h30 pour 29 % des Franciliens contre 12 % des provinciaux. Mais aussi l’heure d’arriver au travail : plus de la moitié des habitants d’Île-de-France sont parfois en retard, la plupart du temps à cause des trains supprimés. Alors qu’ailleurs, 61 % des salariés déclarent ne jamais arriver en retard. Vraiment ?

Une vie après le boulot

Si les Parisiens sont plus stressés, ils sortent plus. Seuls 40 % d’entre eux rentrent chez eux directement après le travail. 20 % vont tout droit rejoindre des amis ou des proches pour un moment convivial. Est-ce à cause de la taille de leur habitation ? La moitié vit dans moins de 70 m². Est-ce parce que la ville propose plus d’activités ? Ou bien, parce qu’ils ont plus d’argent à dépenser ? On est en effet mieux payé quand on travaille à Paris, ce qui s’explique en partie par un coût de la vie plus élevé.

Ingrid Falquy
Ingrid Falquy

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