La marque employeur est utile aux candidats [étude]

Michel Holtz

Simple effet de manche ou réel outil destiné à faciliter les échanges entre recruteurs et candidats ? La marque employeur des entreprises se contente parfois de n’être qu’une vitrine. Mais lorsque d’aventure elle va au-delà d’un discours convenu, qu’elle permet de mieux connaître l’entreprise, elle se révèle infiniment utile à des chercheurs d’emploi qui souhaitent entrer en contact avec un éventuel employeur.

C’est ce que plébiscitent en tout cas les étudiants et jeunes diplômés interrogés par le cabinet conseil Potentialpark*. Connaître l’entreprise avant de postuler devient un réflexe pour ces candidats. Et si les entreprises n’abandonnent pas leurs tentatives d’approche des candidats potentiels au travers des forums organisés directement sur les campus, ces derniers ont été interrogés en premier lieu sur leurs sites de recrutement. 97% d’entre eux s’y rendent. Alors qu’ils ne sont que 70% à se contenter des fameux forums. D’où l’importance de cette forme de communication virtuelle, pas toujours bien prise en compte par les entreprises.

Phase de prospection de l’employeur idéal

Il est une autre source d’information plébiscitée par ce sondage. Ce sont les moteurs de recherche, que les jeunes diplômés utilisent pour se renseigner sur une entreprise. 84% des sondés avouent googliser la boîte visée, un taux en hausse de 4 points depuis l’an passé. Ces sources médias, ou blogs particuliers, livrent forcément une image moins lisse que ne peut le faire un site officiel. Il en va de même pour les réseaux sociaux. Leur usage n’est pas encore très répandu dans cette phase de prospection de l’employeur idéal (24% seulement des interrogés l’utilisent, loin devant les sites d’offres d’emploi à 45% d’utilisateurs). Les étudiants ou diplômés en phase de recherche qui s’en servent, le font à d’autres fins. Le côté interactif de ces réseaux leur permet, selon 73% d’entre eux, de poser des questions sur l’offre visée. Mais aussi de relancer le recruteur après une candidature restée sans réponse. L’étude note également, la place de plus en plus grande des mobiles et tablettes dans la recherche d’emploi. Et si le fait de postuler depuis son Smartphone reste un acte minoritaire (seuls 21% des sondés sont concernés), ce taux de réponse a presque doublé en un an. Puisqu’il n’était que de 11% un an auparavant.

*Ce sondage a été effectué entre septembre 2013 et janvier 2014 auprès de 3900 étudiants et jeunes diplômés de grandes écoles de commerces, d’ingénieurs et d’universitaires.

Michel Holtz © Cadremploi.fr

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