Les cadres veulent fuir l'Ile-de-France

Michel Holtz

Ils ont gardé le goût de la verdure. Selon une étude du cabinet de recrutement Page Personnel, 65% des cadres franciliens ne rêvent que d’une chose : quitter la région la plus embouteillée, et la plus chère de France. Un plébiscite qui grimpe même à 70% pour ceux qui ne sont pas originaires de la région parisienne.

Toujours selon ce même sondage, 39% de ceux qui sont « montés » à la capitale l’on fait pour des raisons strictement professionnelles. Quant au cadre de vie de la région capitale, il est loin d’être un élément attractif. Seuls 15% des Franciliens le revendiquent, et expliquent leur emménagement parisien pour en profiter.

Sauf que Paris et sa banlieue, leurs embouteillages et les prix des logements, restent le coin de l’Hexagone le plus attractif en matière d’emploi et de salaires. Selon l’Insee, qui vient de livrer les chiffres des rémunérations en 2010, un cadre francilien gagnerait en moyenne 53 490 euros par an, contre 41 070 euros en Poitou Charentes, en queue de peloton. Mais d’autres régions tentent de rivaliser avec l’Ile-de-France. Classé en deuxième position, Rhône-Alpes revendique 44 890 euros annuels par col blanc. Elle est suivie par la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Alsace. Trois régions où les salaires sont évidemment moins élevés qu’à Paris, mais où l’immobilier est moins cher et la qualité de vie fort différente. Une qualité difficile à chiffrer.

Michel Holtz © Cadremploi.fr

Michel Holtz
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