Les start-up de l’e-santé recrutent à tour de bras

Quentin Velluet

Dans le secteur de l’e-santé, les start-up de prise de rendez-vous médicaux sont en plein boom et recrutent à tour de bras. Une aubaine pour les chercheurs d’emploi qui souhaitent intégrer des structures prometteuses.
Les start-up de l’e-santé recrutent à tour de bras

Télémédecine, télésanté, objets connectés… Le secteur de la santé devrait vraisemblablement se faire ubériser dans les années qui viennent. Bonne ou mauvaise nouvelle ? On laissera les spécialistes en juger. En matière d’emploi en tout cas, des opportunités sont d’ores et déjà à saisir. C’est le cas notamment pour les services de prise de rendez-vous et en particulier pour Doctolib, dont le fondateur Stanislas Niox-Château, figure au palmarès des Innovateurs de moins de 35 ans, récemment publié par la prestigieuse MIT Technology Review.

2 000 personnes dans toute l’Europe pour Doctolib

Le service, qui permet de prendre rendez-vous à tout moment chez un médecin par le biais d’un moteur de recherche, prévoit de recruter une soixantaine de personnes en France d’ici la fin 2016. Son effectif sera alors porté à 200 personnes dans l’Hexagone. Mais ses ambitions vont plus loin : « Environ 1 500 personnes devraient être embauchées en Europe d’ici 2020 », avance un porte-parole de Doctolib : « Nous voulons constituer une équipe de 2 000 personnes au total ». Une vingtaine de postes sont actuellement à pourvoir sur son site officiel. Parmi eux, une dizaine de commerciaux à Paris et en région, des postes en marketing, des développeurs et des profils plutôt expérimentés, destinés à prendre les directions générales des pays ciblés : la Suisse, la Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas et l’Italie.

Un secteur qui continuera d’embaucher

Son jumeau concurrent, MonDocteur.fr, n’est pas en reste sur les perspectives d’embauche. La start-up lève actuellement un bataillon de commerciaux dans le but de mailler le territoire : parmi la quarantaine de postes disponibles sur son site Internet, 36 sont destinés à des commerciaux. Plus discret, Keldoc, créé en 2012, recherche aussi de futurs collaborateurs pour son service commercial mais également sur la technique, la relation clients et en marketing.

En 2014, le secteur de l’e-santé était estimé à 2,7 milliards d’euros et employait 28 000 à 38 000 personnes. Selon les projections du cabinet Xerfi, il devrait progresser de 4 à 7 % d’ici 2017. L’Aquitaine est particulièrement attractive en matière d’e-santé puisqu’elle concentre 50 % des effectifs de la filière nationale. De quoi savoir qui contacter et où aller pour faire partie de ceux qui inventeront la santé de demain.

 

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Quentin Velluet
Quentin Velluet

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