Pantouflards, les cadres ? Ils ont peu changé d’entreprise en 2014. Ce n’est pourtant pas l’envie qui leur manquait. La moitié de ceux restés chez leur employeur ont lorgné les petites annonces. Ils sont presque autant à avoir fait ou refait leur CV. Un peu moins (40 %), ont créé ou mis à jour leur profil sur les réseaux sociaux professionnels. 22 % ont déposé ou mis à jour leur CV dans une CVthèque. 21 % ont sollicité leurs relations personnelles dans l’optique de changer d’entreprise. Ils sont autant à avoir été jusqu’à déposer leur candidature en réponse à une ou plusieurs offres d’emploi. Et 14 % ont envoyé des candidatures spontanées. C’est le constat dressé par l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), dans son étude "Panorama des mobilités professionnelles des cadres", dévoilée le 25 juin 2015.
En veille ou en recherche active ?
Qu’ils soient simplement en veille (scrutent les annonces, refont leur CV), ou en recherche active (postulent), ces cadres qui ont la bougeotte (mais qui n’en font rien), en sont souvent au début de leur carrière, sont plutôt des femmes et en poste dans une petite entreprise. Logique, puisque s’ils veulent évoluer, ils doivent bien souvent changer d’employeur.
Des démarches aussi en interne
Cette envie de bouger se retrouve également en interne, mais dans une moindre mesure. Alors que 72 % des cadres n’ont connu aucune mobilité au sein de leur entreprise, 13 % ont entamé des démarches en interne. 11 % ont regardé les postes vacants. Ils sont autant à avoir fait part de leur souhait à leur manager. 7 % en ont informé les ressources humaines et la même proportion a discuté de ce projet avec le supérieur du poste qu’ils souhaitaient intégrer. Les cadres ayant entamé ces démarches travaillent le plus souvent dans des grandes entreprises, plus à mêmes de leur offrir des possibilités d’évolution.
Pour aller plus loin :
Quand vous essayez de cacher que vous allez en entretien d’embauche
Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.