Silicon Valley : une île artificielle pour ingénieurs sans visa

Elodie Buzaud

6 000 postes non pourvus chez Microsoft, Google qui s’apprête à recruter des personnes non diplômées sachant coder… C’est dire à quel point les États-Unis manquent  d’ingénieurs. D’autant plus qu’ils ne peuvent pas compter sur l’immigration pour combler : les quotas sont limités à 65 000 visas de travail par an. Bien trop bas pour les sociétés high-tech de la Silicon Valley… En 2012, au mois de mai, le seuil des 65 000 était déjà dépassé.

Trois entrepreneurs américains ont une idée pour remédier au problème… Ils ont pour projet de créer une île artificielle au large de la Silicon Valley, nommée Blueseed, pour héberger 1 540 passagers, ingénieurs et des sociétés étrangères. Plus de problèmes de visas dans ce cas puisque l’île serait localisée dans les eaux internationales.

Pour le moment, 1 300 immigrés seraient déjà candidats pour s’implanter sur cette technopole flottante, d’après France 2 qui a réalisé un reportage sur le sujet. Du côté des investisseurs, plusieurs auraient fait part de leur intérêt.

Pour l’heure, ils restent attentifs aux décisions du Congrès américain. Celui-ci devrait  annoncer d’ici peu s’il est favorable ou non à la réforme de la législation sur l’immigration lancée en janvier. Le nombre de diplômés étrangers pouvant être recrutés pourrait doubler et passer de 65 000 visas à 110 000 par an et atteindre les 180 000 en cas de forte croissance. Si le projet est rejeté, l’île flottante n’en sera que légitimée.


Une île flottante au large des côtes de la... par francetvinfo

Elodie Buzaud @ Cadremploi.fr

Elodie Buzaud
Elodie Buzaud

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.

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