Une étude révèle comment devenir cadre dirigeant

Elodie Buzaud

On ne naît pas cadre dirigeant. On le devient. La formation supérieure, les voyages et la persévérance sont les trois ingrédients essentiels pour devenir le « big boss », selon une étude publiée hier par la Suncorp Bank, une banque australienne.

Pour réussir, prenez le temps de faire des études, nous confirme l’étude. Choisissez, de préférence, une université de renom. Les dirigeants australiens ont opté pour les meilleures facultés de leur pays : l’Université de New South Wales de Sydney et l’Université Monash de Melbourne. Deux tiers des 50 cadres dirigeants interrogés –dont Rupert Murdoch- ont même suivi des études à l’étranger. Et ils n’ont jamais arrêté d’étudier pendant leur carrière. Un quart d’entre eux possède un MBA.

Se former est donc primordial. Mais toutes les études ne se valent pas pour devenir cadre supérieur. Ainsi, si telle est votre ambition, privilégiez les diplômes en commerce, en ingénierie ou en économie. C’est ce qu’ont fait la plupart des dirigeants d’Australie.

Un autre point commun à ces « Chief executive officer » (CEO), selon l’étude, c’est leur expérience, à l’international. Deux cadres dirigeants sur trois ont ainsi travaillé à l’étranger. Mais ils ne seraient rien sans leur loyauté envers leur entreprise. Deux tiers d’entre eux ont été promu au top de la hiérarchie au sein même de leur société.

En somme, devenir cadre dirigeant, c’est surtout une question de persévérance et de temps. La moyenne d’âge des big boss australiens atteint ainsi 53 ans, le plus jeune affichant 44 ans et le plus âgé, Rupert Murdoch, 81 ans. Mais, plus polémique :  force est de constater qu’il vaut mieux être un homme pour atteindre cet objectif. C’est le cas de 96% des CEO interrogés…

Elodie Buzaud © Cadremploi.fr

Elodie Buzaud
Elodie Buzaud

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.

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