Les entreprises où il fait bon travailler dans votre région

Elodie Buzaud

Envie de faire carrière dans une entreprise qui bichonne ses salariés ? Voici les entreprises de votre région où il fait bon travailler.

62 entreprises ont été classées Great place to work par l’institut éponyme en France en 2015. Parmi ces employeurs chez qui il fait bon travailler, certains sont emblématiques d’une région. Ainsi Cadremploi vous propose un aperçu des Great place to work par région.

Nord : les salariés de Decathlon sont tous actionnaires

Dans le Nord, c’est Decathlon, la Great place to work la plus connue. L’entreprise, dont le siège est situé à Villeneuve-d’Ascq (commune de Lille), depuis 1976, lors de sa création, a su se déployer à l’international tout en restant très implantée localement. Pour preuve : en mars 2015, l’entreprise a inauguré le nouveau siège social de sa marque de sports collectifs Kipsta.

Des bureaux et un immense complexe sportif ouvert à tous pour que les collaborateurs puissent observer les sportifs et imaginer des produits qui collent à leurs besoins.

Ce projet correspond à l’esprit Decathlon, qui se veut tourné vers l’innovation. 2 800 nouveaux produits sont créés en moyenne chaque année par ses ingénieurs, comme le révélait La Croix récemment. Ils sont mis en avant lors des « Innovations Awards », organisés tous les ans par le groupe au Zénith de Lille. Ainsi, le groupe qui emploie 15 000 personnes en CDI en France, promeut un management où chaque collaborateur a le droit de prendre des initiatives puisque chacun est actionnaire de l’entreprise.

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Grand Est : chez Mars, des salaires plus élevés que la moyenne

La Great Place to Work emblématique de l’Est, c’est Mars. Le géant de l’agroalimentaire arrive 2ᵉ au classement 2015, parmi les entreprises de plus de 500 salariés. Et ce n’est pas la première fois : déjà 6 ans que Mars s’illustre par ses conditions de travail avantageuses. Il faut dire que les « associés » (nom donné aux salariés chez Mars) touchent un salaire plus élevé que la moyenne payé à la semaine, se tutoient quel que soit le niveau hiérarchique, partagent un grand open space (même le PDG) et peuvent s’exprimer régulièrement, lors de réunions appelées "ça se discute". Ils peuvent aussi prendre des initiatives, comme le raconte Gilles, dans cette vidéo.

 

Si l’ambiance vous tente, sachez que Mars recrute 400 personnes en 2015, dont 230 en CDI et qu’il ne faut pas avoir peur de s’engager pour y être embauché, comme nous le disait sa DRH, Myriam Cohen Wellgryn.

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Sud-Ouest : Davidson Consulting libère ses salariés

Dans le Sud-Ouest, on trouve la première de toutes les Great place to work (et depuis deux ans) : Davidson Consulting. Le cabinet de conseil implanté à Toulouse depuis 2011 y emploie une centaine de personnes. Il est spécialisé en activités industrielles innovantes, notamment en télécoms et aéronautique, les activités spécifiques de la région d’Airbus, Turbomeca entre autres. Mais ce qui la classe parmi les meilleurs employeurs de France, c’est son management qui libère les collaborateurs. Basé sur un ouvrage collectif, le Davidson Code, il repose sur la prise d’initiatives de la part des salariés, appelés les « Davidsoniens ». C’est également un état d’esprit fun : des évènements festifs sont organisés tous les 15 jours ! Au programme : plongée, parachute, sport,  pour tous. Pas étonnant, dès lors, que l’antenne toulousaine de Davidson Consulting soit partenaire du Toulouse Foot Fauteuil Club.

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Grand Ouest : iAdvize alloue 150 euros à chaque salarié pour prendre une initiative

La plateforme de relation client nantaise iAdvize créée en 2010 figure, pour la première fois, parmi les Great place to work, à la 5ᵉ place des entreprises de moins de 500 salariés. Elle a aussi obtenu le Prix spécial de l’entreprise innovante et conviviale pour ses multiples soirées, barbecues, petits-déjeuners et initiatives de management innovantes : la cagnotte, par exemple. Chaque membre de l’équipe dispose de 150 euros qu’il peut utiliser comme bon lui semble pour faciliter les initiatives et rendre le quotidien meilleur pour ses collègues, clients ou partenaires. Un salarié a ainsi mobilisé toute l’équipe et organisé un accueil tapis rouge surprise pour recevoir le premier client de l’entreprise. Un manager a invité l'équipe d'un autre pôle à déjeuner pour les remercier de leur implication sur un projet difficile. Autre initiative intéressante : les sessions annuelles « ship it day », qui permettent de consacrer deux jours à l’innovation. Et ça marche : le service est utilisé dans près de 40 pays par plus de 1 000 sociétés (Air France, Voyages SNCF, Louis Vuitton, Dior, etc.). Si bien que l’entreprise qui emploie une centaine de personnes, selon Ouest France, cherche à embaucher 20 personnes en 2015. « Des profils techniques (développeurs web), mais aussi des commerciaux et des chefs de projets web de toutes nationalités », selon France 3.

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Rhône-Alpes : Valrhona fait voyager ses salariés dans les plantations de cacao

À Tain l’Hermitage, dans la Drôme, se situe la dernière des 4 PME de chocolat de la région, Valrhona (Groupe Soparind Bongrain). Créée en 1922, elle emploie 800 salariés et se situe à la 15ᵉ place des Great place to work 2015. Sa volonté d’améliorer le bien-être de ses salariés et de leur donner du sens l’a amené jusqu’à créer une école du leadership et un JT interne. Et surtout, à les faire voyager, là où se trouve leur matière première : le chocolat. Depuis 2 ans, elle invite 20 collaborateurs à découvrir les plantations de cacao. En 2013, les chanceux sont allés en République Dominicaine (voir la vidéo ci-dessous), en 2014, au Pérou. D’ici 2020, Valrhona s’est engagée à avoir fait voyager 200 de ses salariés. Cette année, destination Madagascar.

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Méditerranée : Extia traîne ses salariés dans la boue (mais pour le plaisir)

La société de conseil en ingénierie Extia, créée en 2007, compte aujourd’hui près de 700 salariés, les « extiens », répartis dans 7 agences dont deux sont situées en Méditerranée : une à Sophia-Antipolis et l’autre, à Aix-en-Provence. Si elle est classée, pour la 3e fois, parmi les Great place to work, c’est grâce, notamment, à sa posture centrée d’abord sur les hommes (et les femmes). Elle l’appelle « D’abord qui, ensuite quoi ». Autrement dit : Extia recrute d’abord des personnes, avant de leur attribuer des postes. Elle est dans une démarche agile, à laquelle elle forme ses collaborateurs, et les implique dans les décisions de l’entreprise (comme le choix du logo, par exemple). La société mise donc énormément sur l’aspect communautaire, qu’elle renforce par de nombreux évènements comme des challenges sportifs. Par exemple, le très boueux Mud Day auquel ont participé les Extiens cette année.  

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En Île-de-France : Pepsico donne le droit à ses salariés d’évaluer leur manager

Implantée en Île-de-France depuis 1993, Pepsico emploie aujourd’hui 300 salariés au siège. Le deuxième groupe agroalimentaire mondial (après Nestlé), cultive le bien-être de ses salariés depuis 10 ans, autant d’année où il figure parmi les Great place to work. La récompense d’un management résolument tourné vers les collaborateurs. Chez Pepsico France, le feed-back fonctionne dans les deux sens. En clair : les salariés évaluent leurs managers. Ils ont le droit de prendre la parole. Ils ont ainsi été largement sollicités pour le réaménagement des bureaux du siège, près de la Défense. Autre preuve de considération envers les salariés chez Pepsico, ils ont accès à des cours de sport (avec un coach comme on peut le voir dans cette vidéo), de méditation et même aux services d’une diététicienne.

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Elodie Buzaud
Elodie Buzaud

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.

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