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Le marché de la vidéo publicitaire en ligne explose. C’est le segment du marché publicitaire qui connaît la plus forte croissance. Les dépenses devraient atteindre 11,4 milliards de dollars en 2016, selon Magna Global. Il est dominé par Google. Ce qui n’empêche pas Facebook de chercher à lui piquer des parts de marché. Ni à Teads. La start-up montpelliéraine créée en 2011 est en train de se frayer un chemin vers le Graal pour toute entreprise technologique, l’entrée au Nasdaq, la bourse américaine.
Elle fournit un réseau publicitaire estimée à 622 millions de visiteurs et une technologie permettant d’intégrer des vidéos dans du contenu éditorial. Cette version publicitaire haut de gamme est utilisée par des éditeurs, comme Le Monde, TF1, Slate The Washington Post, Reuters et des marques comme Volkswagen, Peugeot, Nestlé, Microsoft ou encore Samsung.
40 recrutements à Montpellier en 2015
Avec près de 80 millions de chiffre d’affaires, une croissance à 70 % en 2015, Teads compte plus de 26 bureaux à travers le monde : Royaume-Uni, États-Unis, Italie, Espagne… et peut-être bientôt en Chine. Au total, la start-up emploie 430 personnes, moyenne d’âge 28 ans, dont 170 en R&D en France (à Paris et Montpellier). Elle entend recruter encore 90 personnes d’ici à la fin de l’année (90 l’ont déjà été au premier semestre). Le gros des embauches concernera les États-Unis, premier marché de Teads, mais la start-up continue cependant de renforcer ses équipes en France (40 postes à pourvoir à Montpellier) et de combler le turn-over (7 %).
Parmi les postes à pourvoir : « des commerciaux, auprès des agences et des annonceurs ou de business developpers auprès des médias et des éditeurs de sites web, pour être en mesure de répondre aux attentes croissantes des annonceurs, agences et éditeurs, détaille Laurent Binard, Chief people officer. Mais Teads étant avant tout une entreprise technologique, nous recherchons aussi des ingénieurs R&D, des analystes Business Intelligence, des product managers ainsi que des spécialistes du support technique, pour conserver l’avance technologique que nous avons sur le marché de la publicité vidéo. »
Les profils recherchés sont ceux de personnes « principalement issues d’écoles de commerce ou de niveau bac+5 pour les postes opérationnels et des ingénieurs pour notre département R&D », précise Laurent Binard.
« Certains aiment demander une histoire drôle au candidat »
Ces profils techniques sont testés, scientifiquement, au cours de 3 ou 4 entretiens « pour valider la capacité d’analyse et d’innovation, indique l’assistante communication. Mais il ne faut pas avoir peur. Nous ne nous comportons jamais comme des chasseurs de tête avec des questions piège ou fétiche », rassure Laurent Binard. Certains recruteurs Teads aiment demander une histoire drôle, mais sans rien en attendre, juste pour détendre l’atmosphère et mettre à l’aise le candidat.
Et aussi pour donner le ton d’entrée de jeu. Car Teads se réclame d’une culture d’entreprise "Play Hard, Work Hard", que Laurent Binard qualifie de « débridée et atypique ». La start-up qui n’en est plus vraiment une (et qui fait encore peu appel à la cooptation), cherche, chez ses futures recrues des aptitudes qui vont dans ce sens, ainsi que de « l’autonomie, de la force de proposition, une capacité d’analyse pour les uns, ou de conviction pour les autres. »
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Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.