Rexel travaille à un meilleur accompagnement de ses stagiaires et jeunes diplômés

Martin de Kerimel

Chaque année, des centaines de stagiaires sont accueillis au sein des agences Rexel, réparties sur l’ensemble du territoire français. Pour gagner en efficacité organisationnelle et renforcer sa marque employeur, le groupe travaille aujourd’hui à une meilleure structuration de cette offre. Les explications d’Antoine Rouanet-Mehouas, responsable du développement RH.
Rexel travaille à un meilleur accompagnement de ses stagiaires et jeunes diplômés

Existe-t-il un profil type du stagiaire Rexel ? « À ce jour, nos chefs d’agences sont les décideurs du recrutement. Cela se passe bien, d’ailleurs. Les stagiaires que nous accueillons ont généralement une compétence technique, acquise dans un BTS ou un bac pro. » Pour Antoine Rouanet-Mehouas, l’important est de pouvoir confier à ces jeunes collaborateurs des tâches pertinentes. « Pas de stage plante verte, donc : puisqu’ils sont majoritairement intégrés dans des structures de 3 à 10 salariés, ils sont vite immergés dans l’activité elle-même. Il convient de leur proposer un suivi, un accompagnement pédagogique. En général, ils se plaisent bien chez nous et ont des missions intéressantes au contact direct des clients, produits et fournisseurs, en lien avec les autres collaborateurs de la société. » Rexel France accueille à la fois des stagiaires sur de courtes durées (inférieures à deux mois) ou pour des périodes plus longues (jusqu’au semestre).

 

Identifier de possibles recrues

Antoine Rouanet-Mehouas entend structurer ce système, afin d’optimiser son efficacité. « Aujourd’hui, les métiers de Rexel changent, du fait de la complexification des offres et services proposés. Notre stratégie repose sur une approche multicanale, avec différents points d’accès à nos offres. Désormais, dans toute l’étendue de notre recrutement, on peut considérer qu’un stage est l’étape préparatoire avant un contrat de professionnalisation ou l’embauche d’un collaborateur junior. Il nous faut mieux définir les profils de recrutement souhaités pour mieux préparer nos stagiaires. » Objectif affiché : un retour sur investissement. « Le terme n’est pas forcément adapté et la méthode précise reste à définir, mais nous pourrions envisager d’accueillir plus spécifiquement des stagiaires bac +3, 4 ou 5, en leur offrant un accompagnement mieux structuré. Après avoir bien défini les compétences commerciales que nous souhaiterions leur apporter, en terme de savoir-faire ou de vocabulaire, ils pourraient ainsi accéder à des missions et tâches spécifiques. Pourquoi pas également leur donner quelques responsabilités ? Disposer d’une voiture et d’un PC pour partir faire de la prospection commerciale pendant six mois, c’est juste du bonheur, pour un étudiant ! » Autre intérêt pour Rexel : développer sa marque employeur, une tâche souvent jugée ardue pour les entreprises spécialisées dans les offres B to B. Antoine Rouanet-Mehouas assure cependant que les jeunes candidats aux stages qui se présentent spontanément continueront d’être bien accueillis au sein des agences de la société : « Structurer notre politique stagiaire, ce n’est pas en rien casser les dispositifs qui existent jusqu’à présent. Il nous faut, au contraire, rester ouverts à ce qui fonctionne bien et garder des marges de manœuvre sur le terrain. Celui qui se présente en agence à la recherche d’un stage témoigne d’un dynamisme que nous devons accompagner. »

 

Repenser la relation avec les écoles

Cette démarche passe aussi par une meilleure structuration de la relation entre Rexel France et les écoles susceptibles de former ses futures recrues. « Cela passera par la redéfinition de notre politique de versement de la taxe d’apprentissage, indique Antoine Rouanet-Mehouas. Aujourd’hui, les écoles concernées sont déjà très nombreuses, voire même trop nombreuses. L’idée est de mieux les cibler pour créer de véritables partenariats avec celles qui partagent nos valeurs, forment à nos métiers et regroupent les profils d’étudiants que nous recherchons. C’est l’opportunité aussi de faire connaître nos métiers, de rencontrer nos futurs stagiaires et de susciter des vocations. » De quoi renforcer la diversité des profils des collaborateurs de l’entreprise. « Pouvoir recruter autrement, sans pour autant tout changer à ce qu’on fait aujourd’hui, créer des success stories, c’est aussi apporter des compétences nouvelles. Un stagiaire, il ne faut pas le voir seulement comme une petite main, mais aussi comme un futur collaborateur qui pourra porter la marque de notre entreprise. Et un stagiaire qui se sentira bien, il le fera savoir. » Antoine Rouanet-Mehouas tient beaucoup à cette idée de bien-être en entreprise. Il explique que des études de satisfaction ont placé Rexel comme l’une des entreprises où il est le plus agréable de travailler, en France et même dans le monde. « L’avenir de notre société ? Question difficile. J’imagine que je ne serai pas le premier à parler d’agilité organisationnelle. De nouveaux produits sortent tous les six mois, ce qui suppose de s’adapter rapidement. Chez Rexel, nos leaders sont capables de se remettre en question pour de nouveaux projets et d’embarquer les équipes avec eux. Évoluer suppose de toute façon de toujours faire avec les collaborateurs. »

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