Marie-Célie Guillaume : "Devedjian m'a choisie et je l'ai choisi"

Marie-Célie Guillaume… sur le Bloc Notes de David Abiker

Déterminée

Courageuse

Secrète

Certains diront qu’elle a craché dans la soupe

Loyale

Impression générale

Comment sont recruté les collaborateurs politiques quand ils ne sont ni élus, ni énarques ? Il existe un marché du travail politique. Il est construit sur de longues fidélités, sur le pari du bon cheval et sur des compétences dont le périmètre varie de la capacité à encaisser au respect du silence en passant pas les qualités de plume de celui qui écrit les discours. J’ai interviewé Marie-Célie Guillaume en juin dernier. On l'a choisie parce qu'elle ne connaissait rien à la politique, pour être le regard extérieur de Patrick Devedjian qu'elle dit avoir choisi autant qu'il l'a choisie.

Au moment de l'entretien, elle est en pleine promo du livre qui a rendu fou le marigot politique des Hauts-de-Seine : "Le Monarque, son fils, son fief" paru aux Editions du Moment. Elle y dévoile les dessous du conflit qui a opposé dans ce département Patrick Devedjian, Sarkozyste déçu de la première heure, et le Président. En coulisse, Marie-Célie Guillaume, dix ans collaboratrice et directrice de cabinet de Patrick Devedjian, a mené des batailles politiques, électorales et médiatiques pour défendre son patron. Elle l’a si bien servi qu’elle est devenue la femme à abattre dans les Hauts-de-Seine. Son patron l’a longtemps soutenue jusqu’à ce livre qu’elle ne vit pourtant pas comme un suicide professionnel.