Erreur n° 1 : ne pas signaler son départ à Pôle emploi
En tant que demandeur d’emploi, vous avez droit à 35 jours de repos par an mais vous devez déclarer toute absence de votre domicile habituel supérieure à 7 jours. Sinon, vous prenez le risque d’être convoqué à un entretien en présentiel et de ne pas pouvoir l'honorer. Votre statut de de demandeur d'emploi vous oblige à mener de véritables recherches. Si vous souhaitez vraiment déconnecter, mieux vaut signaler votre absence et partir l'esprit libéré !
Erreur n° 2 : sortir des écrans radar des recruteurs
Vous vous dites que l’été la France s’endort et, recherche de boulot ou pas, vous allez prendre du bon temps. Parfait, c’est légitime. Mais sachez aussi que certains dirigeants profitent de cette accalmie estivale pour « chasser » et relancer des candidats. Donc, si vous vous sentez en forme, rester un minimum connecté peut déboucher sur un contact inespéré.
« Sans avoir un fil à la patte, consacrer 5 minutes par jour à checker ses mails et ses profils sur les réseaux sociaux permet de traiter une éventuelle urgence. Le pire est la stratégie du « plus de son, plus d’image » pendant 15 jours. Quand je sollicite un candidat, j'apprécie un retour de sa part. Dispo ou pas », insiste Fabrice Coudray, directeur chez Robert Half.
Erreur n° 3 : partir sans avertir de son absence
Bien sûr, les vacances, c'est sacré. Mais si vous êtes toujours en poste et que vous avez contacté des chasseurs et des recruteurs, il n'est pas impossible qu'ils vous appellent l'été. Surtout cette année où la chasse au talents ne va pas vraiment ralentir car les candidats se font désirer. Donc n'hésitez pas à prévenir les cabinets de recrutement ou les chasseurs de tête avec qui vous êtes en contact, ou les personnes susceptibles de vous recommander…
« J’apprécie vraiment qu’un candidat me prévienne, par exemple par mail, qu’il est en vacances de telle date à telle date mais qu’en cas d’urgence, il reste joignable par SMS », explique l’expert en recrutement de Robert Half. Cette démarche peut être effectuée de manière personnalisée ou via un message d’absence sur votre boîte mail ou votre messagerie téléphonique.
Erreur n° 4 : ne pas vouloir sacrifier quelques heures de vacances
Même si la probabilité d’être convoqué à un entretien d’embauche durant vos vacances est infime, elle n’est pas nulle.
« Informez les cabinets de recrutement que vous restez disponible pour un entretien à distance, et que l’idéal serait d’être prévenu 24 heures à l’avance », conseille Fabrice Coudray.
Erreur n° 5 : prendre une mission estivale
Vous avez tout booké depuis de longs mois avec votre famille et on vous propose une mission ponctuelle ?
Tout dépend bien sûr de votre situation : si vous cherchez un job depuis de longs mois, cette mission pourrait débloquer votre situation : « Certaines missions estivales ponctuelles sont susceptibles de démultiplier vos chances de décrocher un contrat plus durable », analyse Fabrice Coudray.
A l'inverse, si vous sentez que vous allez gâcher vos vacances et celles de votre famille à prendre une mission parce que vous n'osez pas dire non, ne vous forcez pas. Encore une fois, le demandeur d'emploi a droit à 35 jours de vacances par an. Elles permettent de repartir du bon pied.
Première publication : 07-21-2014. Dernière mise à jour : 26 juillet 2022
Journaliste indépendante, je réalise des enquêtes, des portraits, des reportages, des podcasts... sur la vie des salariés en entreprise. Égalité femmes-hommes, diversité, management, inclusion, innovation font partie de mes sujets de prédilection.