5 conseils pour rester en veille, même en poste

Sylvie Laidet-Ratier

Ce n’est pas parce que vous êtes bien dans votre job et dans votre boîte que vous devez vous couper du marché de l’emploi. Au contraire, c’est le moment idéal pour vous mettre en veille active et glaner des infos capitales pour négocier une augmentation, décrocher une formation… Bref, pour continuer à développer votre employabilité. Notre todo list pour mener une veille efficace.

1 - Lire les offres d’emploi

Consulter régulièrement les annonces des cabinets de recrutement et les sites d’emploi permet d’appréhender les nouvelles compétences requises dans votre métier. De suivre les principales évolutions de votre job et donc de savoir vers quoi vous pouvez éventuellement vous orienter. Vous pourrez, le cas échéant, demander une formation complémentaire pour développer votre employabilité. En déchiffrant ces offres, vous vous rendrez peut-être également compte que vous disposez de toutes les compétences et les qualités pour un job auquel vous n’aviez pas forcément pensé. Cette saine lecture vous autorise aussi à repérer les entreprises et les secteurs qui recrutent. Toujours utile à plus ou moins long terme.

2 - Compiler les informations

« Lire pour s’immerger dans la culture de son domaine est le meilleur outil de veille possible », indique Tatiana Marot, responsable chargée des formations en efficacité professionnelle chez EFE. Vous pouvez par exemple vous inscrire à différentes newsletters et à la presse professionnelle dédiée. Mais aussi consulter les comptes rendus des colloques afférents à votre job. S’inscrire et contribuer à des groupes de discussion « métier », « projet », « nouvelles technologies » des réseaux sociaux est aussi un excellent moyen d’obtenir  les dernières infos et d’entretenir votre marque personnelle. « Avoir un scoop.it, c’est-à-dire un journal personnel affichant les meilleures pages web répondant à des mots-clés de son choix me paraît également très judicieux », explique-elle.

3 - Passer des entretiens à blanc

« Se lancer dans ce type de démarche doit servir à éprouver sa position personnelle si en interne, on n’obtient pas de réponse suffisante sur la façon dont ses compétences sont appréciées, valorisées et valorisables », prévient Tatiana Marot. Toutefois, attention que ces entretiens à blanc ne génèrent pas plus de questions et d’incertitude que de réponses et de confirmations…

4 - S’obliger à rencontrer ses alter ego

Aussi alléchant que cela puisse paraître, la veille sur internet ne peut pas tout. Rien ne vaut les vraies rencontres. Pour ça, les salons spécialisés sont évidemment du pain béni. Idem pour les associations, clubs et réseaux dédiés à une fonction ou à un secteur. C’est l’occasion rêvée de parler des tendances du business, de l’évolution (voire de la mutation) du métier, des compétences requises pour progresser et bien sûr de se faire connaître.

5 - Être en veille régulière

Rien de pire que de faire une veille en dilettante, un jour par-ci, un jour par-là. Il faut au contraire à la fois de la méthode et de la rigueur. Décider par exemple d’y consacrer 45 minutes le matin, ou deux pauses déjeuner par semaine  et/ou quelques after-works par mois permet d’optimiser cette veille indispensable au bon déroulement d’une carrière.

Pour aller plus loin : 6 outils pour une veille de recherche d'emploi efficace.

Sylvie Laidet © Cadremploi

Sylvie Laidet-Ratier
Sylvie Laidet-Ratier

Journaliste indépendante, je réalise des enquêtes, des portraits, des reportages, des podcasts... sur la vie des salariés en entreprise. Égalité femmes-hommes, diversité, management, inclusion, innovation font partie de mes sujets de prédilection.

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