Cernez vos collègues en 6 questions

Elodie Buzaud

« Alors, ton week end ? » « Comment c’était tes vacances ? » « Ta réunion avec ton chef, ça s’est bien passé ? » Poser toujours les mêmes questions à vos collègues devant la machine à café ne suffit pas à les connaître. Pour décrypter les personnalités professionnelles, il existe une méthode : la Process Communication.

« Alors, ton week end ? » « Comment c’était tes vacances ? » « Ta réunion avec ton chef, ça s’est bien passé ? » Poser toujours les mêmes questions à vos collègues devant la machine à café ne suffit pas à les connaître. Pour décrypter les personnalités professionnelles, il existe une méthode : la Process Communication.

Cet outil d’évaluation des comportements a été utilisé pour la première fois par la Nasa au début des années 80. Il visait à estimer la compatibilité entre les astronautes et à éviter ainsi les conflits. Aujourd’hui, c’est une formation répandue dans les entreprises. « Plus de 130 000 personnes  en France ont suivi une formation Process Communication », indique le site Internet officiel français de la formation.

La méthode consiste à déterminer grâce à des tests, à quel profil vous correspondez le plus parmi les 6 tempéraments prédéfinis : empathique, travaillomane, rebelle, persévérant, promoteur et rêveur. Si seule une formation en Process Communication attestera de votre personnalité, ces profils sont tout à fait détectables pour qui fait preuve d’un brin d’observation. Postez-vous à la machine à café et faîtes le test des 6 questions, inspiré par un formateur en Process Communication.

N°1 : la question affective

« Salut Ludo, tu as changé de coiffure ? »

Votre collègue sourit ? Il est flatté car vous vous intéressez à lui ? Alors il correspond au profil de l’ « empathique ». Autrement dit, de celui qui cherche avant tout à être aimé et qui attendra de l’autre qu’il soit attentionné.

N°2 : la question professionnelle et responsable

« Tu prends un café ? »

Il vous répond que non, qu’il n’a pas le temps ? Votre collègue est un « travaillomane ». Il cherche à prouver qu’il est compétent et attend des autres une attitude professionnelle et responsable.

N°3 : la question décalée

« J’adore tes chaussettes rouges ! Pourquoi n’en porterais-tu pas des jaunes clinquantes ? »

Son sourire remonte jusqu’aux oreilles ? Il surenchérit et vous répond que justement, il s’en est procuré des orange mais qu’il n’a pas encore trouvé la cravate assortie ? Cette personne-là cherche à s’amuser. Mais sa principale inquiétude sera de savoir que vous l’acceptez tel qu’il est. C’est un « rebelle ».

N°4 : la question engageante

« Que penses-tu des nouvelles mesures sociales prises par le comité d’entreprise ? »

A peine la question énoncée, l’interrogé s’éprend d’un discours mêlant valeurs, principes et quasi-militantisme ? Vous avez à faire à un « persévérant ». Quelqu’un qui voudra vous prouver qu’il est digne de confiance et qui en cherchera autant chez les autres.

N°5 : la question « challenge »

« Tu vas participer au marathon organisé par la boîte ? »

« Bien sûr, ça va être génial ! », vous répond-t-il ? Votre collègue est peut-être un  « promoteur ». Mal à l’aise avec les sentiments, il se mettra en quête d’action et de gain. Il voudra savoir combien il gagne avant de s'engager.

N°6 : la question intégrante

« Et toi, qu’en dis-tu ? »

Touillant son café il ou elle ne vous répond pas ? Pas d’inquiétude. Votre collègue est un « rêveur ». Il n’aime pas trop discuter et vous n’aurez pas toujours de réponses concrètes de sa part. Néanmoins, en l’intégrant à la conversation, vous aurez déjà fait beaucoup pour lui car celui-ci se préoccupe de savoir s’il est accepté.

Le test a-t-il fonctionné sur vos collègues ? N’hésitez pas à nous livrer votre expérience, les commentaires vous sont ouverts !

Elodie Buzaud © Cadremploi.fr

Elodie Buzaud
Elodie Buzaud

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.

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