Les 10 bourdes des seniors en matière de business style

Elodie Buzaud

« Les seniors ont le droit d'être à la mode », estime la coach en image professionnelle Christine Cavel de Courcy. « C’est même important de garder l’esprit ouvert et de l’afficher », ajoute-t-elle. Mais encore faut-il savoir ce qui est « in » et ce qui ne l’est pas... sur un ou une quinqua ! Les professionnels de l’image professionnelle vous révèlent les 10 fausses bonnes idées look des seniors.

 

Les gaffes à ne pas commettre quand on est une dame

 

Bourde N°1 : le col Claudine

Oui, c’est à la mode… mais passé 40 ans, mieux vaudrait s'en passer selon Christine Cavel de Courcy.

 

Bourde N°2 : Les couleurs flashy

Certes, ça fait jeune, mais justement, pareil que pour le col Claudine, pour les femmes seniors qui occupent notamment des postes à responsabilités, ce n’est plus franchement approprié.

 

Bourde N°3 : Les tissus trop brillants

Oui, sur votre collègue trentenaire, c’est glamour. Mais passé 45 ans, privilégiez des textiles moins fluides, plus structurants et moins « flashy » pour une silhouette au top, recommande la spécialiste.

 

Bourde N°4 : Les sacs à main métalliques

Vous les avez vu sur les podiums, lors de la fashion week… c’est donc « top tendance ». Vous avez raison. Mais sur les tops presque exclusivement... L’aspect trop brute, trop masculin jure sur une femme et d’autant plus sur une femme senior. « Les accessoires subtils, discrets et distingués vous mettront bien plus en valeur », estime la styliste.

 

Bourde N° 5 : les colorations flashy  

« C’est bien la seule excentricité que je peux me permettre », pensez-vous. Faux ! Au contraire, passé 50 ans, mieux vaut privilégier une couleur naturelle. « Il faut opter pour un ton plus clair que sa carnation d’origine », précise Christine Cavel de Courcy.

 

Les erreurs à éviter quand on est un homme

 

Bourde N°1 : Les costumes à la mode

Non, ce n’est pas « cool » d’acheter un costume dans une boutique de jeunes… Ce n’est pas hype non plus de porter un costume à la mode (et surtout pas brillant !). « Quand on a une certaine expérience, il faut l’affirmer et porter des costumes de qualité, très bien coupés », indique Virgile Mercier.

 

Bourde N°2 : Les chaussures à la mode

Pareil que pour les costumes, lorsque l’on a accès à un certain niveau hiérarchique, les chaussures, c’est primordial ! Il faut donc les choisir de bonne qualité (ce qui n’est pas forcément plus cher) et donc ne pas se contenter des chaussures vendues dans les boutiques de prêt-à-porter en vogue. Evitez ainsi les chaussures à bouts carrés, les derbys, les mocassins, etc. En fait « la chaussure en vigueur pour le cadre sup’, c’est la Richelieu », affirme Pierre-Antoine Levy. Et bien sûr, il est indispensable d’entretenir ses chaussures, « ne pas hésiter à faire poser une patine en dessous et une protection en métal sur le devant », ajoute Virgile Mercier.

 

Bourde N°3 : Les boucs, rouflaquettes et autres folies poilues

« Ça fait forte impression », vous dites-vous ? Et bien vous avez raison ! Mais ce n’est pas le respect que vous ne forcerez pas ce biais mais plutôt… le ridicule ! A moins que vous n’assumiez le look motard bien sûr… Si vous voulez agrémenter votre look par un accessoire, misez plutôt sur les lunettes, plutôt que d’en choisir des quasi invisibles (ce que font nombre de cadres contraints de porter des lunettes sur le tard). « Quitte à porter des lunettes, autant qu’elles se voient », estiment les spécialistes.

 

Bourde N°4 : Les revers très courts

Sachez que les grands revers reviennent à la mode et que du coup, les petits relèvent désormais du comble de la ringardise…

 

 

Bourde N°5 : La pochette assortie à la cravate

C’est peut-être classe pour un mariage, mais pour aller bosser, ça fait plutôt... plouc, selon les pros. Comme tous les assortiments trop évidents, ça fait trop.

 

Elodie Buzaud @ Cadremploi.fr

 

 

Elodie Buzaud
Elodie Buzaud

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.

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