Les 10 erreurs de style fatales aux working-girls

Elodie Buzaud

Est-il décent d’arriver au bureau perchée sur des Stilettos, enveloppée dans un manteau de fourrure ou en mini-jupe ? Pas sûr, selon Christine Cavel de Courcy, styliste et responsable de l’agence de conseil en image Egostyle. Pour elle, la pire erreur de style serait la "surenchère". Elle juge certains vêtements et accessoires en vogue, un peu trop « too much » pour le bureau. Cela ne vous empêche pas d’être des fashionistas accomplies ! Sachez simplement repérer les pièces de votre dressing qu’il vaut mieux ne pas assembler !

 

Erreur N°1 : les vernis flashy

Si c’était tendance cet été, les couleurs de l’automne prennent le dessus et ça tombe bien car se pointer au bureau les ongles vert fluo n’est pas du meilleur goût selon notre spécialiste. « Un vert sombre peut passer mais seulement s’il est porté par une femme très raffinée », estime-t-elle.

 

 

Erreur N° 2 : le simili cuir

C’est tendance et c’est moins cher… mais c’est aussi déconseillé aux cadres. « Il faut éviter tout ce qui est faux : faux cuir, fausse fourrure. Mieux vaut un manteau en laine qu’un faux vison », prévient Christine Cavel de Courcy.

 

 

Erreur N°3 : les socquettes

Avec une robe ou un short, les chaussettes, ça ne passe pas ! Et si elles sont à motifs, c’est encore pire… Qu’elles soient transparentes ou opaques, les chaussettes ne respecteraient pas le standard d’élégance en vigueur au bureau selon la spécialiste, à savoir : « jambes nues avec pieds « pédicurés » en été et enveloppées dans des collants avec des escarpins en hiver ».

 

 

Erreur N°4 : les collants dans des chaussures ouvertes

Si les créateurs font défiler leurs mannequins la couture du collant apparente, au travail, mieux vaut cacher ses charmants orteils dans des chaussures fermées ou bien, ne pas porter de collants du tout. La règle qui s’applique ici est la suivante selon la styliste : « Pas de sous-vêtements apparents ». Et oui, le collant reste un sous-vêtement…

 

 

Erreur N°5 : le sac XXL

« Il n’y a rien de pire que le grand cabas qui force la personne à farfouiller à chaque fois qu’elle cherche quelque chose ! », s'exclame Christine Cavel de Courcy. Même si les grands sacs et les grandes pochettes font encore partis des «  it-bag », gardez le pour aller au sport ou à la plage ! Au bureau ou face à un client, vous devez avoir l’air « organisée et distinguée ».

 

Le style provoc’ au bureau, ça ne passe pas !

 

Si arborer ses "must mode" du moment n’est pas indiqué au travail, certains accoutrements y sont proscrits de façon perpétuelle. C’est le cas du look (trop) sexy. Non, arborer un décolleté plongeant n’est pas la clé de votre réussite professionnelle, loin de là… Selon divers études sur le sujet, s’afficher ainsi induirait des a priori négatifs dans un cadre professionnel.

Selon une étude réalisée par la boutique de vêtement britannique Very.co.uk, plus de la moitié des femmes considèrent ainsi la mini comme inappropriée sur le lieu de travail. Pour Christine Cavel de Courcy, styliste et responsable de l’agence Egostyle, la règle c'est : « pas de mini en entreprise ». Elle s’applique aussi bien aux robes qu’aux shorts ou aux jupes.

Autre erreur du palmarès : le sur maquillage. « Le maquillage à la mode, nacré et brillant, n’est pas adapté pour travailler car il est trop voyant », selon la styliste. Et le gloss ? L’effet « spaghetti beurre » ne serait pas du meilleur goût non plus au bureau... à en croire l'experte.

Enfin, dernier faux pas préjudiciable aux working girls : les maxi boucles d’oreilles. « Ni piercing, ni boucles d’oreilles pendantes ne sont recommandés, précise la styliste, surtout pour les cadres ». Il en va de même pour les tatouages et pour l’accumulation de bijoux. « Collier ou boucles d’oreilles, il faut choisir », indique Christine Cavel de Courcy. Elle révèle néanmoins, qu’« il n’y a rien de mieux qu’un beau bijou fantaisie sur une femme » pour aller travailler. A vos breloques Mesdames !

Elodie Buzaud © Cadremploi.fr

Elodie Buzaud
Elodie Buzaud

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.

Vous aimerez aussi :