Piloter et améliorer la performance d'un service
« Le métier de comptable n'est vraiment plus le même qu'il y a quelques années. C'est pourquoi en plus des formations techniques, les cadres des services comptables et financiers s'orientent désormais tout autant vers des formations qui leur permettront d'acquérir des compétences managériales et organisationnelles », constate Catherine Lévy, formatrice au sein du pôle gestion et finance chez Demos. Les missions transversales que leur confère leur position en entreprise les amènent en effet à répondre à des sollicitations en interne de plus en plus nombreuses. « Les programmes du type ‘‘optimisation de l'efficacité d'un service’’ répondent donc bien à ce besoin », ajoute Catherine Lévy.
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Devenir responsable comptable d'une PME
En matière de formation continue, « c'est le programme de chef comptable qui tient aujourd'hui le haut du pavé », assure Johnny Schwertzig, directeur pédagogique de l'École française de comptabilité. Objectif : aller jusqu'à la révision comptable et manager une petite équipe de comptables auxiliaires. Un parcours de plus d'un an qui permettra à son bénéficiaire de prendre du recul par rapport aux opérations routinières. Et de se concentrer sur le contrôle à proprement parler, comme la cohérence par rapport aux budgets ou aux prévisions. « S'il n'a aucune possibilité d'évolution en interne, ce niveau de responsabilité permettra au candidat de changer de poste », ajoute Johnny Schwertzig.
Progiciels de gestion intégrée : maîtriser les nouveaux outils
Évolution technologique oblige, les professionnels de la comptabilité n'échappent pas à la question des nouveaux outils. Comptabilité générale, analytique ou budgétaire, il est aujourd'hui essentiel de savoir utiliser les ERP, progiciels de gestion intégrée. Mais aussi et surtout : « d'arriver à expliquer comment les utiliser à ses équipes, relève Catherine Lévy. Le responsable comptable est en effet en liens étroits avec de nombreux opérationnels. Il doit avoir la capacité à déployer ces outils dans son entreprise et prendre le recul nécessaire face à la dématérialisation et à la digitalisation. »
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Comptabilité de niveau 1 à 3
Enregistrement des opérations comptables simples au niveau 1, contrôle de l'aspect déclaratif et vérification de la balance au niveau 2, savoir faire passer des écritures comptables et les contrôler, monter son bilan et son compte de résultats pour le niveau 3, ces différents niveaux abordent des problématiques de plus en plus poussées selon la taille et le degré de complexité de l'entreprise. « En passant d'un niveau à l'autre en fonction de son niveau d'expertise, un comptable dans un grand groupe pourra élargir son champs de compétences. Un comptable de PME ou TPE prendra de plus en plus en main les dossiers de l'entreprise et repoussera le cabinet d'expert vers la fonction d'analyse », témoigne Pascal Gilquin, responsable du domaine finance, gestion, comptabilité chez CSP Formation.
Gestion de paie, contrôle de gestion : les expertises qui font la différence
« La formation de gestionnaire de paie est un programme phare chez les cadres comptable aujourd'hui », affirme Johnny Schwertzig. Pourquoi ? Parce qu'elle leur permet de rendre leur CV plus technique et par conséquent, plus attractif. « Cette compétence est bien valorisée sur le marché de l'emploi. » Autre possibilité, le contrôle de gestion. Dans la situation économique actuelle, il est en effet impératif de savoir respecter au mieux les budgets, serrer les coûts… Que ce soit par modules de quelques jours ou une formation plus longue durée, « ces éléments périphériques à la comptabilité permettront à ceux qui le souhaitent d'allier à la partie purement technique une dimension financière qui leur offrira des perspectives professionnelles intéressantes », conclut Pascal Gilquin.
