L’anglais reste la bête noire des salariés français. D’après l’enquête réalisée par l’organisme de formation Wall Street Institute, 51% des personnes interrogées évaluent leur niveau en dessous de la moyenne. Cette même proportion s’est déjà retrouvée en difficulté dans son travail en raison de son manque de maîtrise de la langue de Shakespeare.
L’oral est ce qui pose de plus en plus problème. 71% des salariés interrogés se sont retrouvés en difficultés dans le cadre d’un appel téléphonique en anglais et 65% lors d’une présentation orale. En 2012, « seulement » 60% des salariés avaient eu un problème en anglais au téléphone et 43% lors d’une présentation. En revanche, la rédaction d’email et la compréhension d’un document écrit ne met en difficulté que respectivement 31 et 39% des personnes interrogées.
Dans ces conditions, pas étonnant que les salariés français plébiscitent toujours les formations en anglais. 70% des sondés souhaiteraient en suivre une dans le cadre de leur DIF (Droit individuel à la formation), principalement pour développer leurs compétences à l’oral.
Chez les demandeurs d’emplois aussi, l’anglais reste une préoccupation majeure. 65% des chômeurs interrogés ont été confrontés à une évaluation de leur niveau en 2013, contre seulement 40% en 2012. Les deux tiers d’entre eux estiment leur niveau inférieur à la moyenne.
L’ensemble des sondés de ce baromètre (95%), en revanche, s’accorde pour dire que l’anglais est un véritable atout pour trouver un emploi.
Baromètre Wall Street Institute 2013 en partenariat avec StepStone
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Marion Senant © Cadremploi.fr