« Il n’y a pas de règle sur les attentes linguistiques prévalant pour l’ensemble des MBA, confirme Jacques Digout, directeur académique des programmes MBA de la Toulouse Business School. Chez nous, un résultat de 730 points au Test of English for International Communication (TOEIC) est demandé aux candidats. » Pour rejoindre le MBA de MBWay, en revanche, « 750 points sont attendus au TOEIC, ce qui équivaut au niveau d’exigence d’un MBA américain », précise Philippe Fradin, directeur national de la marque. A l’ESSEC, le Test of English as a Foreign Language (TOEFL) est le test de référence. « Un minimum de 100 points est attendu à ce test, ce qui équivaut à un anglais courant », note Janine Picard, responsable des programmes de MBA de l’école.
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E-learning et stage d’immersion
Ces exigences ne sont pas inaccessibles. « Si le cadre n’a pas eu l’occasion de pratiquer, il peut se remettre à niveau, assure Jacques Digout. La grammaire de l’anglais des affaires est simple et le vocabulaire compte environ 400 mots : il est possible de rattraper cela en six mois de cours intensifs par téléphone ou en partant en immersion linguistique pendant 15 jours. » Philippe Fradin indique que « si le cadre a une pratique de l’anglais réduite à son univers professionnel, il peut enrichir son vocabulaire en visionnant des films en V.O., en lisant des textes anglais, en écoutant la radio et la télévision anglophones ou en passant par le e-learning. »
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Pacte de progression
La valorisation de vos connaissances de l’anglais passera nécessairement par les résultats obtenus aux tests. Pour les réussir, consacrez du temps à leur préparation : révisez la grammaire, exercez votre écoute, faites des exercices et passez des tests blancs. Et si vous échouez au test, tout n’est pas perdu. Certaines écoles sont plus souples sur ce point. « Nous avons mis en place des pactes de progression avec les candidats qui n’ont pas eu le TOEIC, leur permettant ainsi d’intégrer notre programme tout en s’engageant à atteindre le niveau demandé », conclut Philippe Fradin.
Agnès Wojciechowicz © Cadremploi