Pierre Palliez : « J'ai rencontré mon futur associé dans le MBA »

Marion Senant

Benjamin de la première promotion du MBA Cuisine et Entreprenariat, Pierre Palliez avait des envies de cuisine depuis longtemps et mille concepts de restaurant en tête. Le MBA lui a permis de canaliser ses idées… et de trouver un partenaire avec qui se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat.

Vous n’avez que 26 ans, c’est jeune pour se reconvertir non ?

Dans toutes les étapes de mon orientation, j’ai hésité avec l’hôtellerie-restauration. Mais je n’ai jamais trouvé de cursus assez généraliste pour ne pas m’y enfermer. J’ai donc fait une école de commerce à Lille et j’ai été embauché dès la sortie chez un éditeur de logiciels où j’ai été chef de projet pendant deux ans. Il y a eu un plan social, et comme j’étais un des derniers arrivés j'étais visé. J’en ai profité pour me remettre en question car je m’ennuyais dans mon job.

Le MBA s’adresse à des gens qui ont un projet entrepreneurial, quel était le vôtre ?

Je suis arrivé dans le MBA avec dix concepts de resto dans ma tête, mais pas mal de doutes sur la façon de les monter et surtout de les financer. Le programme m’a permis de faire le tri et d’analyser mes idées. J’y ai rencontré Christophe (Gicqueau, un autre étudiant du MBA, ndlr); on s’est rendu compte qu’on avait des valeurs et une vision commune et qu’en même temps on était complémentaire. On a commencé à penser à s’associer dès le mois de décembre et maintenant c’est en cours.

Et quel est ce projet commun ?

On a en tête un lieu « 3 en 1 », où l’on pourrait à la fois se retrouver pour un apéritif, puis enchaîner sur le dîner et aussi passer une partie de la soirée, comme si on était dans un salon avec des amis. On en est à la finalisation du business plan et on attend la fin du MBA en mai pour aller solliciter des fonds et commencer à visiter des lieux.

Propos recueillis par Marion Senant © Cadremploi

Marion Senant
Marion Senant

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