5% des chômeurs ont un bac+5

Elodie Buzaud

[INFOGRAPHIE] Pas moins de 5,3 % des allocataires indemnisés par l’Unédic sont diplômés d’un Bac+5, selon une récente étude de l’association chargée de la gestion de l’assurance chômage avec Pôle emploi.

« Le fait d’avoir un haut niveau de diplôme n’empêche pas de se retrouver au chômage », constate ainsi Cécile Laffiteau, chargée d’études statistiques de l’Unédic.

Les demandeurs d’emploi titulaires d’un Master sont cependant bien moins touchés par le chômage que ceux qui n’ont pas le Bac (55,2 % des allocataires). Ils résistent aussi mieux que les bacheliers (20,6 % des indemnisés par l’Unédic), les Bac+2 (12,2 %) et les Bac+3 et 4 (6,6 %).

Résultat, 82,9 % des salaires de référence des allocataires sont compris entre 600 et 2 400 euros bruts par mois, contre 5 % qui dépassent les 4 250 euros par mois.

Mais si les allocataires touchent en moyenne 69 % de leur salaire net de référence, les hauts salaires en reçoivent moins, car ils sont soumis à un mode de calcul différent. « C’est plutôt de l’ordre de 60 % du salaire net pour les hauts salaires », relève Cécile Laffiteau « et il existe une allocation maximale de 6 700 euros bruts par mois ». Une somme que touchent 1 600 allocataires, sur les 2 425 600 personnes indemnisées fin 2011.

L’Unédic réaffirme ainsi sa position de soutien aux indemnités des cadres. En janvier dernier, la Cour des comptes avait suggéré de les limiter, sans suite depuis.

Les secteurs d’activités les plus touchés par le chômage


Autre élément révélé par cette étude : les secteurs d’activités des chômeurs. Un tiers d’entre eux travaillaient dans le commerce, les transports et l’hôtellerie. A contrario, les secteurs de l’information et de la communication, des activités financières et d’assurance et des activités immobilières sont les moins concernés par les pertes d’emplois.

Elodie Buzaud © Cadremploi.fr

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Elodie Buzaud

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.

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