Mercedes Erra, fondatrice de l'agence de pub BETC : "J'aime pas tout ce qui est mou"

[vidéo initialement publiée le 28 octobre 2013]

Mercedes Erra… sur le Bloc Notes de David Abiker

- Simple

- Vendeuse

- Rigolote

- Matoise

- Réfléchie

Impression générale

Nous avons rencontré Mercedes Erra, fondatrice de BETC, au vert, au calme, chez elle, dans sa maison. J’ignore si c’est pour ça qu’elle a été cash en tout cas, nous avons appris plein de choses sur sa façon de recruter et de manager. A commencer par ce droit inaliénable du candidat quand il a une proposition : celui de réfléchir. Ce n'est pas parce que la situation du marché du travail est tendue, qu'on n'a plus le temps, qu'on ne doit plus se donner le temps de réfléchir quand on nous propose un job ferme.

De ce point de vue, Mercedes Erra vous donne un tuyau : dites ce que vous pensez, développez un point de vue et dites surtout quand vous ne savez pas ! Ça vous rendra plus naturel, plus percutant. Le dernier candidat qu'elle a retoqué était sans doute trop gentil, trop obséquieux et avait une tendance sérieuse à penser comme elle. Elle n'aime pas ça du tout. Celui qu'elle a engagé lui a expliqué qu'il voulait tout changer, ça lui a plu davantage. Elle s'est dit : "Avec celui-là, on va pas s'ennuyer".

Dans cet entretien, vous découvrirez pourquoi "vigoureux" est le mot fétiche de Mercedes au travail, pourquoi elle pense que Farid et Fred, les publicitaires, ont une secrète estime pour elle et son travail malgré ce qu'ils ont dit ici et pourquoi elle pense que les filles ont encore des progrès à faire pour se montrer capable des jobs qu'on leur propose en ne se demandant pas si souvent : "Est-ce que je vais y arriver". Enfin, vous sourirez quand vous la verrez dire ceci : "Moi, je travaille beaucoup du moment qu'on me nourrit". Le bonheur au travail, c'est simple comme Mercedes Erra.