Les nouvelles technologies au sommet
C'est le secteur qui marche ! Et c'est aussi celui qui paie le mieux. « Dans le domaine du marketing surtout, précise Laurent Blanchard, directeur exécutif chez Page Personnel, en charge des fonctions marketing et communication. Il y a une pénurie de compétences sur certains postes clés qui permettent de se placer sur des salaires plus élevés. »
Au premier rang des petits veinards : les community managers, les traffic managers et les responsables éditoriaux. « Les salaires sont très variables suivant les sociétés, mais il est rare d'être sur des profils inférieurs à 30 000 euros pour un jeune diplômé. Et on atteint facilement les 40 000 euros après trois ou quatre ans d'expérience. »
Côté agence, la balle est surtout dans le camp des profils techniques, comme les webdesigners ou les infographistes. « Après deux années d'une expérience enrichissante, un candidat peut prétendre à un salaire de 35 000 euros. »
Les secteurs traditionnels stagnent sur les salaires
Grande conso, banque assurance ou industrie... « Pour le marketing, ce sont des marchés déjà arrivés à maturité et saturés en termes de recrutement, continue Laurent Blanchard. Les choses changent, il y a aujourd'hui plus d'opportunités de devenir trafic manager que chef de Produit chez Danone. » Difficile, donc, d'envisager une augmentation. « On se situe dans une fourchette de 26 à 32 000 euros. Sauf si, là encore, on se situe sur des compétences web. »
Les métiers de la communication, eux, peuvent aller jusqu'à 34 000 euros pour un chargé de communication junior. Ou plus pour ceux qui développent une expertise particulière. « Un spécialiste dédié à l'évènementiel interne peut espérer entre 35 et 42 000 euros annuel. On voit également une progression des profils spécialisés dans les métiers du web avec une dimension à la fois de contenu et de technique. Avec un peu d'expérience, ils peuvent se situer entre 35 à 45 000 euros. »
Les bénéfices de la formation
Il n'y a pas de secret : même si les choses bougent, les écoles de renom permettent toujours d'accéder à une meilleure rémunération. « On a trois catégories de jeunes diplômés, reprend Laurent Blanchard. Les profils sortis d'école de commerce ou d'une formation type Science Po. Ceux issus de l'université, avec une formation plutôt littéraire pour ceux qui s'orientent vers la communication. Et les Bac+2 ou 3. » Entre chacun, presqu'un grand écart. « En général, on part à 22 000 euros quand on vient d'un BTS et à 32 000 euros qu'on sort d'une école de commerce validée par un bon stage. »
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