Célestin Ballèvre, 23 ans : « Je prends le risque de débuter dans une jeune entreprise de l'ESS »

Sylvie Laidet-Ratier

Série #PremierJob2021 – Après un galop d’essai raté dans l’auto-entrepreneuriat, ce jeune ingénieur rejoint les rangs d’une toute jeune entreprise de l’Economie sociale et solidaire (ESS) en février 2021. Peu importe le risque pour Célestin Ballèvre, pourvu qu’il trouve du sens dans son job.
Célestin Ballèvre, 23 ans : « Je prends le risque de débuter dans une jeune entreprise de l'ESS »

Qui est Célestin Ballèvre ?  

Son diplôme : étude en alternance pour décrocher un titre d’ingénieur en informatique de l’ENSATT (l’Ecole nationale supérieure des sciences appliquées et de technologie de Lannion), en juin 2020.

Sa réalité : Pour débuter sa carrière, il lance sa petite entreprise informatique en développant un logiciel open source à destination des associations. Mais l’aventure tourne court faute de business model viable. Il rejoint donc les rangs de Digital4better, une jeune entreprise de l’ESS, en février 2021 en tant que developpeur full stack.

 

Un 1er job dans une toute jeune entreprise

Quand un ancien de son école le contacte pour lui parler d’un poste à pourvoir chez Digital4better, Célestin Ballèvre sait que l’entreprise affiche, à l’époque, à peine 9 mois d’existence. Mais peu lui importe.

Ce n’était pas un problème car je vise le court terme. Ici, rien n’est figé, tout reste à écrire. Je rejoins un projet et des gens qui se posent les mêmes questions que moi sur le numérique responsable. Évidemment, tout n’est pas parfait, mais au moins on fait en sorte de tendre vers le mieux.

Un 1er poste de salarié dans une entreprise libérée

Célestin Ballèvre se réjouit également de bosser dans une petite équipe (27 salariés) organisée en mode « entreprise libérée ». Ici, il télétravaille où et quand il veut, il n’a pas d’horaires imposés. Il bénéficie d’une grande autonomie et du statut cadre.

On me rembourse toutes les formations dont j’ai besoin pour progresser. On participe à des comités internes sur des thématiques comme les RH, l’impact… afin de se challenger sur des bonnes pratiques. Ça nous fait tous progresser.

Deux fois par mois, deux collaborateurs sont conviés à participer au comité de direction pour partager la vision stratégique de l’entreprise. Célestin Ballèvre y a été invité deux mois après son arrivée.

Il y a une transparence totale sur les finances, les contrats en cours, les recrutements, la RSE, les sujets techniques… C’est très impliquant.

Un 1er job bien payé

Sans donner de chiffre, le jeune ingénieur s’estime bien payé.

 

J’ai négocié la valorisation de mes 4 années d’étude en alternance. Du coup, je suis plutôt sur la fourchette haute des rémunérations du marché. Ici on considère que le salaire relève de données privées, donc on ne les diffuse pas à tous en interne.

Et si l’aventure venait à tourner court pour (ou chez) Digital4better ? Le jeune ingénieur reste hyper confiant.

Ce ne serait pas grave. Je n’aurais pas de problème à trouver un nouveau job dans la région de Rennes.
Sylvie Laidet-Ratier
Sylvie Laidet-Ratier

Journaliste indépendante, je réalise des enquêtes, des portraits, des reportages, des podcasts... sur la vie des salariés en entreprise. Égalité femmes-hommes, diversité, management, inclusion, innovation font partie de mes sujets de prédilection.

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