56 % des cadres sont prêts à quitter Paris pour un salaire plus bas

Quentin Velluet

À quel prix les cadres franciliens sont-ils prêts à quitter Paris ? Cadremploi leur a posé la question.
56 % des cadres sont prêts à quitter Paris pour un salaire plus bas

La grisaille quotidienne et son lot de transport en commun commencent à peser sérieusement sur le moral des cadres franciliens. À tel point que 56 % se disent prêts à toucher un salaire inférieur pour pouvoir s’installer hors de la région parisienne. Parmi eux, 58 % déclarent être capables de sacrifier 5 000 euros bruts annuel, soit 10 % de leur salaire moyen*. D’autres accepteraient de se reconvertir (48 %) ou de prendre un poste d'un niveau moins élevé (35 %), selon la dernière enquête menée par Cadremploi sur les villes préférées des cadres parisiens**.

Des temps de transport trop longs

La source de ce ras-le-bol se trouve dans un quotidien rythmé par des temps de transport à rallonge : 68 % des cadres – particulièrement ceux qui vivent en banlieue parisienne – évoquent les transports comme principale raison de leur insatisfaction, devant le coût de la vie (55 %) ou les problèmes de logement (53 %). En effet, plus des trois quarts (77 %) déclarent passer plus de 30 minutes dans les transports le matin.

Résultat, 80 % d’entre eux se disent prêts à quitter Paris, dont 94 % dans les 5 années qui viennent. Leurs destinations ? Les grandes métropoles régionales. Bordeaux en premier lieu, plébiscitée pour son dynamisme économique, Nantes pour les mêmes raisons et Lyon pour ses opportunités professionnelles.

Pourquoi ces villes attirent-elles les cadres ? Retrouvez des éléments de réponse sur nos sites régionaux :

-  Le nouveau Bordeaux a tout pour plaire aux cadres

-  Nantes : les recrutements cadres 2017 entre économie traditionnelle et numérique

-  L'industrie 4.0, moteur de l'emploi cadre à Lyon

 

>> Retrouvez également toutes nos offres à Bordeaux, Nantes et Lyon

 

*Chiffres Apec 2016.

**Étude réalisée en ligne du 7 au 12 juillet 2017 par Cadremploi à partir d’un échantillon de 2 858 candidats, cadres ou cadres supérieurs.

Quentin Velluet
Quentin Velluet

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