82 % des jeunes cadres se préoccupent quotidiennement de leur vie pro

Mathilde Hodouin

Réseau, qualité des missions, vie perso préservée… Pour les jeunes cadres de moins de 35 ans, la réussite implique autant de stratégie que de motivation. Voici leur méthode.
82 % des jeunes cadres se préoccupent quotidiennement de leur vie pro

Pas ambitieux, les jeunes cadres ? Une récente étude* bat en brèche cette idée reçue. Chez les moins de 35 ans, huit cadres sur dix se préoccupent au quotidien de leur réussite professionnelle. Si la tâche leur semble « compliquée », 70 % d’entre eux envisagent leur avenir professionnel avec optimisme.

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D’abord le réseau

Pour réussir, 94 % des jeunes cadres misent massivement sur leur réseau professionnel. Et pour l’enrichir, ils font feu de tout bois. Stages en entreprise, apprentissage ou formation continue… Peu importe le flacon, ils veulent accumuler sur le terrain l’expérience et les connaissances qui rendront leur profil attractif.

 

Confiants dans leur diplôme

Le diplôme du supérieur tient bon la rampe. 86 % misent davantage que les autres jeunes (69 %) sur leur parchemin. Et parce qu’il faut exploiter le moindre petit avantage, ils ne dédaignent pas l’enseignement professionnel (83 %).

 

Vie perso préservée

L’équilibre vie pro/vie perso reste la principale préoccupation de 93 % de jeunes cadres. Dans sept cas sur dix, ils estiment réussir à tenir ce difficile équilibre. Ils arrivent à se déconnecter le soir (60 %) et le weekend (70 %).  Mais deux tiers n’hésitent pas à accomplir des tâches professionnelles pendant leurs congés et leurs jours de repos.

 

Missions intéressantes et bonne ambiance

Légitimement, tous les salariés ont besoin de se sentir bien dans l’entreprise. D’après une récente étude Ifop pour Cadremploi**, c’est le cas de 79 % des jeunes cadres de moins de 35 ans, ce qui ne les distingue pas des cadres plus âgés. La confiance de l’entreprise à leur égard (84 %) mais aussi l’intérêt des missions (54 %) et la bonne ambiance au travail (48 %) sont les éléments qui font la différence chez les moins de 35 ans.

 

Carrière agile

à la différence des cadres plus âgés, les moins de 35 ans se montrent plus souples face à l’idée de changements dans leur vie pro. Selon l’étude BVA, 81 % des moins de 35 ans pensent qu’ils peuvent être amenés à changer de métier (contre 66 % de l’ensemble des cadres). Dans une moindre proportion, 58 % d’entre eux sont ouverts à l’intérim. Et 44 % des moins de 35 ans pensent qu’ils pourront être amenés à changer de statut à un moment de leur carrière (contre 36 % pour les 35-49 ans et 19 % pour les plus de 50 ans. Enfin, plus que les autres jeunes (70 %), les jeunes cadres se déclarent prêts à créer leur propre entreprise (81 %).

 

* Etude « Les préoccupations des moins de 35 ans en matière d’emploi » menée du 12 au 16 janvier 2018 par le groupe BVA pour Domplus (publiée le 1ᵉʳ février 2018) auprès d’un échantillon de 1 002 personnes représentatives de la population française âgée de moins de 35 ans (méthode des quotas). Les chiffres cités dans cet article concernent uniquement les jeunes cadres de moins de 35 ans interrogés dans l’étude.  

** Etude Ifop pour Cadremploi réalisée du 10 au 18 janvier 2018 auprès de 1 000 personnes représentatives de la population cadre sous contrat privé (méthode des quotas). Les chiffres cités dans cet article filtrent uniquement les réponses des jeunes cadres de moins de 35 ans.

 

Mathilde Hodouin
Mathilde Hodouin

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