Anglais : les cadres français n'ont toujours pas l’étoffe de managers internationaux

Quentin Velluet

Le niveau en anglais des cadres français est au-dessus de la moyenne mondiale, quel que soit le secteur dans lequel ils travaillent. Mais de là à pouvoir être vraiment efficace dans un environnement international, il y a du chemin à faire. Voici pourquoi.
Anglais : les cadres français n'ont toujours pas l’étoffe de managers internationaux

Les Français ne sont pas si mauvais en anglais qu’on voudrait nous le faire croire. Notre pays se positionne 29ᵉ sur 72 en 2016 et gagne 8 places par rapport à l’année précédente, au palmarès de l’étude EF EPI*, publiée chaque année par l’organisme de formation linguistique, EF Education First. Selon l’étude, qui évalue également le niveau d’anglais des entreprises à travers des dizaines de pays du globe, les salariés français sont au-dessus de la moyenne mondiale, quel que soit le secteur où ils travaillent, à l’exception de l’ingénierie. Et si on ne s’intéresse qu’aux cadres, ils sont eux aussi au-dessus de la moyenne. Pourtant, il n’y pas de quoi crier victoire.



La note des cadres français, définie par l’indice EF EPI, se situe à 54,87 sur 100. Mais le niveau mondial est très bas, à 52,58 sur 100. En termes académiques, cela se traduit par un niveau B1, c’est-à-dire un niveau intermédiaire. 

C’est à dire qu’au maximum, ils peuvent communiquer avec des clients et des collègues sur des sujets qu’ils maîtrisent, exprimer une opinion de façon limitée, comprendre des instructions orales et des informations courantes et comprendre le message fondamental de la plupart des textes. Ils peuvent aussi rédiger des mails ou prendre des notes sur des sujets familiers ou prévisibles. Pas de quoi diriger des équipes basées partout dans le monde ou mener des réunions complexes. Il serait donc peut-être temps que les cadres usent de leur compte personnel de formation (CPF) pour s’inscrire à des cours d’anglais afin d’éviter d’être freiné dans leur évolution de carrière.

>> Voir aussi : notre dossier sur l’anglais pour booster sa carrière

 

*Études réalisées à l’aide d’un test d’anglais standardisé en ligne. L’étude EF EPI 2016 a réuni 950 000 participants de 72 pays différents. L’EPI-c analyse quant à elle le niveau d’anglais de 2 078 entreprises de 16 secteurs d’activité dans 40 pays. Elle a rassemblé en 2016, 510 000 participants.

 

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Quentin Velluet
Quentin Velluet

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