Atos et BPCE détaillent leurs stratégies de recrutement des jeunes diplômés

Martin de Kerimel

Chaque année Atos et BPCE recrutent des milliers de jeunes diplômés. Découvrez-en plus sur ces 2 groupes et les opportunités qu’ils proposent.
Atos et BPCE détaillent leurs stratégies de recrutement des jeunes diplômés

Entretien avec Blandine Jamin, directrice du pôle Développement RH et Gestion des dirigeants, Groupe BPCE

Quelles sont les perspectives de recrutement de BPCE en 2017 ?

Nous prévoyons 3 000 à 3 500 recrutements en CDI, et à peu près autant en alternance. Nous sommes également très pourvoyeurs de stages. Nous recherchons des profils bac +3, bac +5 ou grandes écoles. Nos recrutements concernent avant tout des commerciaux, avec beaucoup de chargés d’affaires (entreprises, gestion de patrimoine, professionnels). Ensuite, nous recrutons également sur les fonctions support, finance, marketing, risque et conformité, et à l’inspection générale. Enfin, avec la transformation de nos métiers, nous recrutons aussi des profils liés au digital et aux nouvelles technologies.

 

Quelle est votre politique de diversité ?

La politique de diversité est dans l’ADN du Groupe BPCE qui travaille sur trois axes majeurs. D’abord la mixité, avec une proportion de femmes cadres en forte progression : 41,7 % aujourd’hui, et un objectif à 45 %. Nous sommes également très impliqués en matière de handicap. Il y a actuellement 4,3 % de collaborateurs en situation de handicap dans le groupe, et 5,3 % pour la branche Caisse d’Épargne, en progression significative. Enfin, nous accompagnons de nombreux jeunes dans l’élaboration de leur projet professionnel, avec une place toute particulière pour l’insertion des jeunes issus des quartiers.

 

Comment travaillez-vous votre marque auprès des jeunes diplômés ?

Avec nos marques commerciales, nous sommes très présents sur les réseaux sociaux, en particulier LinkedIn et Twitter. Nous venons également de lancer une campagne de recrutement ciblée sur Snapchat et une autre sur Facebook. Nous avons aussi initié un programme ambassadeur avec quelques entreprises du groupe : l’idée est de laisser la parole à nos collaborateurs, qui sont les plus convaincants pour parler de leur métier et de leur entreprise. Ça fonctionne très bien, et nous le vérifions déjà dans le trafic de notre site BPCE Recrutement !

>>Retrouvez en PDF l'intégralité du guide Étudiants, jeunes diplômés publié par Le Figaro Étudiant et Cadremploi 

Entretien Virginie Chevallard, directrice du recrutement, Atos France

Quelles sont vos perspectives de recrutement en 2017 ?

Atos France recrute près de 1 300 CDI chaque année, ainsi qu’un peu plus de 1 000 stagiaires et alternants. La moitié de ce total concerne des jeunes diplômés. La plupart de nos stagiaires sont en fin d’études ou en année de césure. Les alternants, eux, sont recrutés de bac +2 et à bac +5. De nos candidats, au-delà des compétences techniques, nous attendons d’excellentes compétences relationnelles et une passion pour les nouvelles technologies. Même chez ceux qui sont issus d’une école de management !

 

Comment présenter vos politiques de diversité ?

Avec un programme mondial sur le sujet, nous venons, en France, de signer la Charte de la diversité. Nous avons une Mission handicap, pour adapter les postes de travail et sensibiliser nos équipes. Nous prenons des initiatives pour l’égalité hommes/femmes. Leadership for women, par exemple, permet de distinguer des parcours et des réussites. Troisième volet : une approche intergénérationnelle, avec l’organisation de tutorats, internes et externes. Enfin, les collaborateurs travaillent au quotidien dans un environnement multiculturel, entre entités du groupe ou avec nos clients.

 

Quelle image souhaitez-vous donner aux jeunes diplômés ?

Notre groupe a recruté 30 000 personnes en trois ans ! On peut y faire une carrière passionnante, Atos étant le seul acteur en Europe à couvrir l’ensemble de la chaîne de valeurs IT. Notre politique de mobilité et de promotion favorise les contrats longs, en France et à l’international, avec une présence dans 72 pays. Les passerelles-métiers sont très nombreuses, du conseil à l’intégration de systèmes, en passant par le big data et la cybersécurité. Par ailleurs, nous comptons sept centres de R&D dans le monde, dont trois en France.

Martin de Kerimel
Martin de Kerimel

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