Après avoir envoyé des dizaines de CV au site de location entre particuliers, Nina Mufleh a cherché à se démarquer des milliers de candidats qui frappent (aussi) à la porte de la start-up californienne. Aidée d’un ami, elle a créé un site qui reprend les codes graphiques d‘Airbnb, sur lequel elle propose une analyse sur un marché où Airbnb devrait se développer : le Moyen-Orient.
« Je suis tombée complètement amoureuse de la culture d’Airbnb »
En plus de cette étude de marché, elle explique sa motivation : « Je suis tombée amoureuse d’Airbnb il y a deux ans. D’abord, comme voyageur, puis, comme hôte, et, quelque part entre les deux, je suis devenue une passionnée de la culture Airbnb ». Ensuite, elle reprend chacune des valeurs de l’entreprise et explique comment elle y correspond (ci-dessous).
Ce qu’elle sait faire, en dernière partie
Ce n’est qu’en dernière partie qu’elle parle de son expérience, et encore ! Elle se contente de dire ce qu’elle pourrait faire chez Airbnb : du marketing, du développement ou le café ! « Je suis déterminée à construire une carrière chez Airbnb, que vous vouliez que je fasse ce que j’ai fait de mieux ces 10 dernières années ou que je développe de nouveaux marchés en partant de zéro, je suis prête à envisager toutes les possibilités », écrit-elle pour finir. Son site posté sur les réseaux sociaux, elle est repérée par le PDG d’Airbnb et invitée en entretien d’embauche.
Un exemple à suivre en France ?
Cette initiative ressemble de près à ce que les spécialistes du recrutement recommandent de faire pour valoriser une candidature spontanée. « On propose aux candidats de monter une enquête et de la montrer aux entreprises dans lesquelles ils aimeraient entrer », confirme Eric Motillon, fondateur et dirigeant du cabinet d’outplacement Human First. Une fois que c’est fait, il ne vous reste plus qu’à la poster sur les réseaux sociaux, comme Nina Mufleh, ou à l’envoyer directement à l’opérationnel susceptible d’y prêter attention.
Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.