Comment sont recrutés les cadres en 2017

1 - L’offre d’emploi est toujours le meilleur moyen de trouver un job

Il faut admettre qu’elle est une valeur sûre. Postuler à une offre d’emploi en ligne est pour la neuvième année consécutive le meilleur moyen de trouver un job. Selon la dernière étude* publiée par l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) sur les pratiques des entreprises en matière de recrutement, 87 % des entreprises françaises ont publié une annonce pour faire connaître leur intention d’embaucher. C’est encore plus vrai dans les entreprises de plus de 1 000 salariés qui sont 96 % à le faire, contre 78 % pour celles de moins de 100 salariés.

2 – La recherche de candidat via les réseaux sociaux progresse, surtout dans les TPE et PME

Mais cette constante pourrait bien perdre du terrain à mesure que l’usage des réseaux sociaux par les recruteurs augmente. Depuis 2008, la part des entreprises ayant eu recours à ce type de plateforme pour un recrutement a augmenté de 24 points. Ainsi en 2016, 36 % des entreprises ont emprunté cette voie pour recruter des cadres. C’est surtout dans les TPE et PME, au rayonnement plus restreint, que les recruteurs ont recours aux réseaux sociaux pour chasser des candidats. De quoi inciter ces derniers à soigner leurs profils et leur e-réputation, que ce soit sur des réseaux sociaux professionnels comme Viadeo et LinkedIn ou bien sur des plateformes plus personnelles comme Facebook.

3 – Un processus sur deux débute par un appel de présélection

Si leur candidature a tapé dans l’œil d’un recruteur, une fois sur deux le processus de recrutement commencera par un appel téléphonique de présélection. Dans un cas sur trois, celui-ci souhaite seulement vérifier si le candidat est toujours disponible, intéressé par le poste et veut connaître ses prétentions salariales ainsi que sa mobilité géographique. Dans 19 % des cas, les candidats sont soumis à un véritable entretien d’embauche par téléphone. Les questions tournent alors autour de la motivation et d’une première évaluation du savoir-être.

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4 – Les tests ne sont pas systématiques

En marge d’un recrutement, les candidats sont parfois soumis à des tests pour vérifier leurs compétences. Ils viennent compléter la vérification des diplômes qui a lieu dans 9 cas sur 10. Les tests sont une pratique récurrente dans les secteurs de l’industrie agroalimentaire où 46 % des recrutements font l’objet de tests, mais aussi dans la banque et l’assurance (46 %), dans la mécanique et la métallurgie (39 %) et plus généralement dans les grandes entreprises. Et d’autant plus si le recrutement est géré par un cabinet. Les fonctions informatiques – pour lesquelles il est facile de vérifier les compétences techniques –  et les candidats de moins de 30 ans, sont les plus sujets à cette pratique.

5 – Cultiver son réseau multiplie les chances d’être embauché

C’est une évidence, mais l’étude de l’Apec le souligne à nouveau, cultiver son réseau professionnel, prendre des nouvelles, montrer sa présence peut multiplier vos chances d’opportunités. Et ce, même auprès de personnes éloignées. Ainsi, en 2016, un tiers des recrutements a concerné une personne déjà connue par l’entreprise ou recommandée par un tiers. Les petites entreprises affectionnent particulièrement ce type d’approche : 45 % d’entre-elles ont déclaré avoir recruté un candidat connu ou recommandé en 2016.

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* Enquête téléphonique menée auprès d’un panel représentatif de 1 400 entreprises du secteur privé, d’au moins 50 salariés, ayant recruté au moins un cadre en externe entre janvier 2016 et février 2017