C’est la grand-messe de l’électronique mondial. Le Consumer Electronique Show (CES) a réuni 3 800 entreprises et start-up pour son édition 2017 qui s’est déroulée du 5 au 8 janvier dans un casino de Las Vegas. Parmi les exposants, 233 start-up françaises ont fait le show. Récompensées ou non, elles sont toutes revenues avec l’ambition de se développer. Résultat, certaines d’entre-elles ont besoin de recruter. Cadremploi a sélectionné les plus prometteuses.
Siradel : un recrutement important entre Rennes, Toronto et Hong-Kong
Absorbée par le fournisseur d’électricité et de gaz Engie en octobre 2016, la start-up Siradel s’est spécialisée dans la modélisation des villes en 3D. L’intérêt ? Conseiller des entreprises comme Engie dans l’installation de leurs infrastructures. L’entreprise rennaise compte embaucher des ingénieurs développeurs, des chefs de projet et des commerciaux. Sans donner de chiffres précis sur les recrutements à venir, Christophe Papin, vice-président de Siradel, parle d’un « nombre à deux chiffres, significatif par rapport au nombre d’employés actuel qui est de l’ordre de 70, répartis entre Rennes, Toronto et Hong-Kong ».
Qowisio : une levée de fonds et 6 postes à pourvoir
D’Angers au Texas, il n’y a qu’un pas pour Qowisio. Cette start-up angevine, une sorte d’opérateur télécom qui développe son propre réseau pour vendre et connecter des objets entre eux, vient d’installer des bureaux à Austin dans l’État du Texas. Loin d’être rassasiés par les 10 millions d’euros qu’ils ont levé en 2015, les deux fondateurs Cyrille le Floch et Guillaume Houssay sont repartis pour un tour de table en 2017, signe que la structure aux 35 salariés se porte bien. Elle recrute en CDI 2 profils commerciaux et 4 ingénieurs justifiant d’une expérience de 3 à 5 ans.
Klaxoon : 50 personnes de plus en 2017
Encore une pépite du Grand Ouest. Basée à Rennes et spécialisée dans les objets connectés pour les réunions ou l’apprentissage, Klaxoon compte embaucher 50 personnes cette année. Elle recherche d’ores et déjà 8 personnes en CDI dont 2 développeurs, un consultant et un administrateur systèmes basé à Paris. Et 2 commerciaux mobiles prêts à jongler entre Rennes, Lyon, Paris et Montréal. Boostée notamment par le fonds d’investissement de Xavier Niel, le fondateur de Free, Klaxoon revendique 100 000 utilisateurs de sa solution cloud ou de sa box à travers le monde.
Pour en savoir plus : Vie de bureau : comment le CES Las Vegas imagine le futur du travail
Aryballe Technologies : les odeurs créent de l’emploi à Grenoble
Un nez électronique qui reconnaît 150 odeurs ? Mais pourquoi faire ? Aryballe Technologies développe NeOse depuis 2014 principalement pour venir en aide aux anosmiques, ces personnes dépourvues d’odorat et qui représenteraient selon plusieurs études entre 2 et 5 % de la population mondiale. De quoi faire miroiter aux 4 fondateurs un marché estimé à 1 milliard de dollars d’ici 2020. La start-up grenobloise a levé 3,1 millions d’euros à l’été 2016 et compte recruter pour pouvoir industrialiser et commercialiser NeOse. Entre 3 et 8 personnes seront embauchées en 2017 à Grenoble.
Plume Labs : 4 millions d’euros levés et quelques postes à pourvoir
C’est un peu le thermomètre de la pollution urbaine. Plume Labs, une start-up développée par Romain Lacombe a présenté Flow au CES, un capteur de pollution connecté à une application qui mesure la qualité de l’air, où que l’on se trouve. La start-up parisienne, qui a développé l’objet avec le CNRS, vient tout juste de boucler une levée de fonds de 4 millions d’euros et recherche actuellement un data scientist en stage et deux développeurs : l’un pour IOS et l’autre full stack.
En bonus : regardez l’intervention de Romain Lacombe qui n’est pas passée inaperçue lors d’une conférence TedX de 2015.
