Malgré le contexte économique tendu, les cabinets d’audit sont toujours de gros pourvoyeurs d’emplois. Nouvelle preuve du dynamisme de la filière, avec les prévisions de recrutement de Deloitte qui annonce vouloir embaucher 1 200 personnes dans les 12 mois à venir, soit 200 de plus que l’année passée. 1 200 CDI seront à pourvoir, dont 800 pour des jeunes diplômés. L’un des plus grands cabinets d’audit du monde a besoin de talents pour renforcer ses métiers de l’audit, du conseil, du conseil financier, de la consultation sur les risques, de la fiscalité et de l’expertise-comptable.
Des experts capables d’accompagner les métiers du numérique
Le recrutement fait la part belle aux experts dits de haut niveau, avec 400 postes qui leur sont réservés. Logique : le cabinet réalise aujourd’hui 20 % de son chiffre d’affaires sur des métiers qui n’existaient pas il y a quatre ans. Les nouvelles recrues doivent être capables d’accompagner des métiers liés à la transformation digitale, au big data et à l’analytics mais aussi au développement durable et à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), ou encore à l’ingénierie sociale.
L’avènement du big data et des métiers de l’analytics a aussi une conséquence sur l’embauche des jeunes diplômés. « Nous cherchons aussi à diversifier nos profils juniors, en allant les chercher de plus en plus dans les écoles d’ingénieurs », affirme Felicitas Cavagné associée, responsable du recrutement chez Deloitte. Précisément, les embauches seront réparties entre les diplômés d’écoles de commerce (50 %), d’ingénieurs (30 %) et ceux issus d’un parcours universitaire (20 %). Les double-cursus, ingénieur et commerce par exemple, sont les bienvenus.
Entretiens et test, un processus de recrutement très complet
Les candidats sont invités à postuler sur le site de recrutement Deloitte. « Nous essayons de créer plus de perméabilité entre les métiers car les collaborateurs sont très mobiles », développe Felicitas Cavagné.
Si leur candidature est retenue, ils sont reçus dans les 15 jours. Pour les candidats franciliens c’est au "136", espace réservé au recrutement dans les locaux de Neuilly-sur-Seine, que cela se passe. Ils y réalisent une série d’entretiens. Ils rencontrent un opérationnel, un responsable des ressources humaines, voire les deux, puis un associé, et sont aussi soumis à un test d’anglais. Pour certains métiers, comme le conseil financier, il peut y avoir une étude de cas. Et pour les métiers de l’audit, un test de personnalité.
Dans tous les cas, il est attendu de tous les candidats de faire preuve de curiosité. « Nous avons envie d’avoir des gens dynamiques, avec une curiosité intellectuelle. Notre objectif, c’est de construire un parcours ensemble : faire évoluer leur carrière en même temps que la firme », explique Felicitas Cavagné.
