Après la SNCF, EADS et Bull, c'est au tour d'EDF d'annoncer ses perspectives de recrutement pour 2012. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que celles-ci sont plutôt ambitieuses. Le groupe énergétique français prévoit d'embaucher 6 000 nouveaux collaborateurs au cours de l'année 2012. Dont 30 % de cadres. En tenant compte des départs à la retraite, le solde net s'élève à 1 500 recrutements, principalement en France. Un volume qui va permettre à EDF et ses filiales d'atteindre le seuil des 160 000 salariés.
C'est la filière du nucléaire qui devrait tirer l'essentiel des embauches. Et pour cause : le fournisseur d'énergie procédera cette année à de multiples travaux de carénages au sein de son parc de centrales. Sur les 6 000 futures recrues, 2 900 devraient donc rejoindre la production, 1 900 la distribution, 635 les activités commerciales et 125 la R&D. Parmi les fonctions les plus recherchées par le groupe tricolore figurent les ingénieurs. Et plus particulièrement les cadres spécialisés en génie électrique, mécanique ou civil.
Si EDF s'intéresse à tous types de profils, il semble toutefois mettre un point d'honneur au recrutement des jeunes diplômés, concernés par trois quarts des embauches. Dans la ligne de mire du groupe : les profils de niveau Master issus des grandes écoles et des universités.
Depuis plusieurs années, le nombre d'embauches est en constante augmentation au sein d'EDF. De 4 127 en 2008, il est passé à 4 555 en 2010 puis à 5 000 l'an dernier. En 2011, le groupe tricolore a reçu pas moins de 340 000 candidatures. Un chiffre en hausse de 6 % par rapport à l'année précédente.
Aurélie Tachot © Cadremploi.fr
Après avoir occupé le poste de rédactrice en chef d’ExclusiveRH.com (entre autres), je travaille désormais à mon compte. Pour Cadremploi, je contribue à la rubrique Actualités via des enquêtes, des interviews ou des analyses sur les évolutions du monde du travail, sans jamais oublier l'angle du digital.