Entretien avec Franck Ortolan, Fondateur, Décision RH

L'équipe de Cadremploi

 

 

Décision RH fête cette année sa

15ᵉ année d'existence. Créé en 1993, ce cabinet de recrutement est à

la fois le cabinet de grands comptes du secteur Banques/Assurances mais aussi

de grands organismes publics et para publics. Décision RH recrute pour des

postes à responsabilités dans le domaine informatique, mais aussi pour des

fonctions finances, commerciales et RH. Présentation avec le fondateur de Décision

RH, Franck Ortolan.

 

 

 

 

 

 

Quels sont précisément les

domaines de compétences de votre cabinet ?

 

 

 

Le recrutement pour des fonctions

informatiques représente plus de 50% de notre activité. Et pour ce qui est de

la finance en particulier, les recrutements concernent essentiellement l'Autorité

des Marchés Financiers. Un client comme l'AMF marque bien la particularité de

notre cabinet, avec qui nous partageons un fort souci d'éthique. Nous

travaillons avec des organismes bien spécifiques et nous recrutons pour des

fonctions tout aussi spécifiques. Nous faisons de la chasse de tête sur toute la France et parfois pour des

régions dont le bassin d'emploi est restreint.

 

 

 

 

 

 

Et est-ce  aussi facile ou difficile de recruter

aujourd'hui?

 

 

 

 

 

 

De manière générale, pour tous

les secteurs pour lesquels nous intervenons, on peut dire sans se tromper que le

marché est très tendu. Surtout lorsqu'il s'agit de trouver des profils d'experts.

En finance comme en informatique, il y a une captation importante de ces

profils. Pour les postes financiers par exemple, les sociétés de bourse et les

banques sont très actives. Même chose en informatique pour les sociétés de

service.
On assiste en fait à une course à

la rémunération qui n'est pas forcément très rentable à terme pour les

candidats. Et c'est le message que l'on essaie de faire passer d'ailleurs. En

terme de construction de carrière, le niveau de salaire ne fait pas tout,

surtout si l'on se place sur du long terme. Bien sûr, le niveau de rémunération

est important, mais il n'est pas forcément le premier élément pérenne dans la

construction d'une carrière.

 

 

 

 

 

 

Quels sont vos arguments alors

dans ce cas pour convaincre les candidats ?

 

 

 

 

 

 

En recrutant pour des clients

comme l'AMF par exemple, ce que nous mettons en avant, c'est la spécificité

d'une telle institution. Pour des métiers informatiques, pour le Crédit Agricole

notamment ou la CNAM,

dont nous sommes le cabinet exclusif pour toute la France, nous vantons la

renommée bien sûr, la capacité que ces clients ont à offrir de vraies carrières

et des compétences que l'on y acquiert. Nous présentons également leurs projets

dont l'ampleur et la qualité sont parfois méconnues. Nous insistons sur

l'intérêt intellectuel des missions à prendre en charge et sur les valeurs partagées

par ces clients. Nous travaillons sur toute la France, du grand Ouest

jusqu'à la Provence

et la mobilité est attractive.
Dans tous les cas, quel que soit

le secteur pour lequel on recrute, quel que soit le poste, nous mettons en

avant toutes ces données, qui sont surtout des valeurs humaines et

intellectuelles. Avec le recul, nous constatons un impact positif sur les

candidats et une réussite constante de nos missions.

 

 

 

 

 

 

Quels sont les postes les plus

en vogue actuellement chez vous ?

 

 

 

En cette fin de semestre 2008, nous

proposons des postes de direction de service d'exploitation informatique ainsi

que des responsables éditique, des architectes techniques et SI, des chefs et

des directeurs de projets. Pour les autres fonctions, nos clients nous

sollicitent pour des postes de directeurs des achats, des responsables de la

gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. C'est un peu plus calme

pour les financiers, en raison en particulier des difficultés du marché

boursier.

 

 

 

 

 

 

Quelle stratégie

conseillez-vous à un candidat : répondre en priorité à une offre ou

soumettre une candidature spontanée ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut faire les deux. Etre en

veille à la fois sur les annonces et ne pas hésiter à faire des envois groupés auprès

des cabinets. Nous sommes très attentifs à ce que l'on reçoit parce que le CV

reste quand même la matière première de notre activité. C'est donc très

important de faire des envois massifs, de façon ciblée bien entendu, en

fonction de ses propres compétences et de l'activité de tel ou tel cabinet.
Dans la méthode, il faut faire un

CV très clair, lisible, bien daté, accompagné d'une explication de l'objectif

professionnel et d'un résumé en deux ou trois phrases de son parcours. En

revanche, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de faire une lettre spécifique

pour chaque cabinet contacté. Sauf bien sûr, si la candidature qui nous est

transmise vise une entreprise en particulier. Auquel cas, là, il faudra bien

sûr motiver son intérêt.

 

 

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