On se souvient de l'élève dissipé qui usait ses fonds de culottes sur les bancs de l'école en dessinant des fourchettes, des couteaux et des cuillers sous l'œil sévère de son directeur. Autres mœurs, autre époque, aujourd'hui Guy Degrenne passe en classe supérieure. Un nouveau logo, de nouveaux produits (et plus seulement des couverts), une activité industrielle de sous-traitance, des filiales en Europe et en Asie, la marque s'est résolument engagée sur une nouvelle voie. Et tout ça, sans compter ses ouvertures de boutiques en France au rythme d'une par mois d'ici 2007. Autant dire que dans ce contexte, le potentiel de recrutement est important. Explications de Nicole Benzaquen, Responsable des Ressources Humaines.
Quelle est l'origine du renouveau de Guy Degrenne ?
Nicole Benzaquen : Le secteur des Arts de la table est un secteur très difficile, malmené en particulier par une concurrence asiatique très forte et très réactive. Ajoutez à cela des changements dans les modes de consommation, en particulier chez les jeunes ménages. Comme d'autres entreprises, il nous a donc fallu réagir.
Il y a un an maintenant, nous avons mis en place un plan de relance reposant sur 4 axes majeurs. Le premier, c'est la clarification des territoires de marque et de collections. Le deuxième, c'est le développement de l'enseigne, associée à un nouveau logo et à un nouveau concept de boutique. Le troisième axe concerne la valorisation de l'outil industriel à travers la sous-traitance de produits pour d'importants clients industriels, à titre d'exemple les équipementiers automobiles, l'électroménager, les équipements industriels etc. Enfin, le quatrième axe porte sur la simplification du fonctionnement de la société et la réduction des coûts.
Quels sont les impacts d'un tel plan de relance sur les ressources humaines ?
N. B. : La première conséquence, c'est l'émergence de nouveaux métiers. Nous formons des compétences en interne, mais nous sommes aussi en recrutement actif. Pour nos boutiques par exemple, nous recherchons des responsables ainsi que des adjoints et des vendeurs. Nos besoins concernent également le marketing opérationnel et le marketing produits avec en particulier des postes de chef de produit et de designer. Pour l'international, nous avons aussi besoin d'assistants commerciaux export.
Les mois à venir s'annoncent donc plein de projets ?
N. B. : Notre plan de relance est suffisamment ambitieux pour constituer l'essentiel de la stratégie appliquée en 2006. Nous serons en phase de consolidation, avec essentiellement des développements au niveau commercial.
Mais au-delà de ça, en se projetant dans les années à venir, à l'interne, nous avons aussi identifiés et fixés des objectifs de compétences et des plans de formation adaptés pour nos collaborateurs. Nous suivons une vraie logique de GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences), qui se traduit par une clarification de tous les emplois et de toutes les compétences associées. Cela nous permet d'appliquer à la fois une politique de mobilité verticale et horizontale.

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