Entretien avec Virginie Ravenne, directrice du département recrutement, de Winch RH

Créé en 1996 par Bénédicte Convent, Winch RH n'a eu de cesse d'étendre son champ d'action pour être aujourd'hui un expert dans la gestion RH. Du recrutement à la formation, de l'accompagnement à l'organisation, le cabinet s'est tissé un réseau de spécialistes à l'écoute de ses clients. Il a su également trouver sa place dans des secteurs de niches, tels que l'immobilier et la restauration, pour apporter des prestations toujours plus pointues.

Quel est le savoir-faire de Winch RH ?

Nous accompagnons nos clients dans l'intégralité de la chaîne de gestion des Ressources Humaines, via des solutions personnalisées. Nous pouvons tout aussi bien nous charger du recrutement pour une entreprise que de l'organisation du planning des RTT ou du versement des paies. Nous travaillons à ce titre avec des experts-comptables. Les métiers des ressources humaines ne cessent d'évoluer. Il est de plus en plus difficile d'être à la pointe pour tout. La gestion en externe, avec de vrais experts, permet à nos clients de se concentrer sur autre chose. Nous travaillons sur des niches, tels que l'immobilier ou la restauration, où il y a beaucoup de stress, où il faut être vraiment bon sur tout. Nous pouvons ainsi décharger un peu nos partenaires. Néanmoins notre but n'est pas de faire de la rétention d'informations, mais de réellement transmettre notre savoir en RH.

Vous venez de créer le département des « Bonnes Toques ». Pouvez-vous nous en dire plus ?

Les Bonnes Toques s'est lancé il y a un mois. Il s'agit d'un département spécialisé sur les métiers de bouche, secteur que je connais particulièrement bien. Nous nous centrons sur une clientèle haut de gamme d'hôtels 3 ou 4 étoiles, de traiteurs ou de restaurateurs de prestige. C'est un secteur où les problématiques de recrutement sont nombreuses et complexes. Le turn-over est important, mais il n'est pas toujours évident de trouver facilement des remplaçants. Les chefs fonctionnent au bouche-à-oreille, choisissent en urgence quelqu'un sans avoir le temps de vérifier si la personne correspond réellement à l'esprit de leur restaurant. Nous mettons un point d'honneur, dans ce département comme tous les autres, à bien connaître nos clients. Nous connaissons leurs savoir-faire, l'atmosphère de leur entreprise... Tout ce qui nous permet de voir si une personne est bien en symbiose avec un poste. Et, à la différence de quelqu'un en interne, nous ne sommes perturbés par aucun affect lié à l'entreprise.

Quelles sont vos méthodes pour le recrutement ?

Je ne fais pas vraiment ce qu'on appelle de la « chasse ». C'est d'ailleurs un mot que je n'aime pas. « Chasser » quelqu'un, pour moi, cela signifie le déloger d'ailleurs. Pour cela, il faut souvent y mettre le prix. Proposer un bon salaire. Or, si une personne n'a pour motivation première que l'argent, rien ne nous dit que dans un an, elle ne sera pas attirée par d'autres sirènes. Je préfère donc faire mon choix parmi les gens qui sont actifs dans leur recherche d'emploi. Je fonctionne avec les avec les sites de recrutement en ligne, mais aussi et surtout avec un large réseau professionnel. Dans les salons, dans les écoles... J'essaie d'être partout et tout le temps.

Quels sont vos projets pour l'avenir ?

Nous voulons développer évidemment le département des Bonnes Toques. Nous souhaitons, par ailleurs, promouvoir nos formations dans les métiers de l'immobilier pour aider les gens à se stabiliser dans leur poste. Nous cherchons également à accroître nos capacités d'accompagnement des collaborateurs en situation de perte d'emploi. Enfin, comme nous venons d'ouvrir un cabinet à La Rochelle, nous allons étendre notre réseau dans le Sud-Ouest. Néanmoins, nous n'ouvrirons pas d'autres cabinets pour l'instant. En se démultipliant, on risque de se perdre, or nous voulons rester dans le sur-mesure.

Pour plus d'informations, contacter Virginie Ravenne par mail [email protected]