En France, comme nous vous le révélions dans notre JT de l’emploi, l’entreprise de maintenance logicielle PasàPas a équipé chacun de ses 50 salariés de bracelets connectés qui décomptent leurs pas. Le but ? « Être plus en forme, car notre métier est sédentaire, répond Jésus Berecibar, président de PasàPas. Nous sommes également persuadés que des salariés en forme sont plus détendus face au stress de notre métier. Ils sont donc plus disponibles pour nos clients. Cela contribue également à la bonne forme de l’entreprise. »
Améliorer la productivité en marchant
Améliorer la productivité de ses salariés est également l’objectif de Biosyntrx. La société américaine de vente de compléments alimentaires a ainsi équipé tous ses collaborateurs d’un FitBit. Un petit capteur d’efforts qui tient à la ceinture ou au poignet. Il enregistre les pas de chaque salarié et les affiche sur le site de l’entreprise.
Une technique qui ne fonctionne pas à tous les coups
Augmenter l’activité physique des salariés ne signifie pourtant pas forcément améliorer leur productivité. D’une part, la méthode ne fonctionne pas pour les salariés ayant des problèmes de santé. Et de l’autre, si pour tout le monde, la productivité passe par le contrôle, l’autonomie s’avère souvent bien plus efficace. Des salariés chinois travaillant de chez eux se sont ainsi révélés 13 % plus productifs que ceux qui travaillaient depuis des centres d’appels, d’après une étude réalisée par des économistes de Stanford et de l’Université de Pékin.
La généralisation des capteurs d’efforts
Cela n’empêchera pas de plus en plus d’entreprises d’équiper leurs salariés de capteurs d’efforts. Le cabinet de recherche new-yorkais ABI Research prévoit que plus de 13 millions d’appareils portables seront intégrés dans les plans bien-être des entreprises d’ici les 5 prochaines années. Mais cette fois, ce seront les services de santé (complémentaires, par exemple), qui en seront à l’origine, dans le but de réduire les coûts des soins de santé.
Elodie Buzaud © Cadremploi.fr

Le travail et l’écologie sont mes thématiques de prédilection. En tant que journaliste indépendante, je cherche notamment à répondre aux questions que posent ces deux sujets pour mieux comprendre comment le travail, et les travailleurs, peuvent contribuer à la transition écologique.