L’apprentissage se développe chez les bac+5

Ingrid Falquy

Longtemps considérée comme une voie royale pour accéder à l’artisanat, la formation en alternance séduit de plus en plus les futurs cadres. Rien d’étonnant quand on sait que le taux d’insertion des apprentis sur le marché du travail est plus élevé que la moyenne, toutes filières confondues.
L’apprentissage se développe chez les bac+5

L’apprentissage est de plus en plus prisé, même chez les étudiants de master et de grande école. Selon le ministère de l’éducation, 138 000 jeunes ont préparé un diplôme de l’enseignement supérieur par cette voie en 2013, soit 2 % de plus que l’année précédente. Parmi eux, près de 3 sur 10 ont validé un diplôme équivalent bac+5 ou plus. Dans les grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, ils représentent désormais 13 % des diplômés, selon le dernier baromètre de la conférence des grandes écoles. Et alors que le taux d’apprentis en BTS ou DUT diminue, le nombre d’apprentis préparant un master ou une licence professionnel progresse toujours.

Mais pourquoi un tel engouement ? Tout simplement parce que l’apprentissage est une voie royale vers l’emploi. Tous niveaux et filières confondus, les apprentis sont moins au chômage que leurs camarades ayant suivi une filière classique. Ainsi, le Cereq souligne dans une note publiée en mai cette année, qu’en 2013, ceux qui ont été diplômés d’un master professionnel trois ans plus tôt sont 7 % à être au chômage alors que les étudiants ayant validé un master simple sont 13 % à être sans emploi.

 

Ingrid Falquy
Ingrid Falquy

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