
Après avoir publié son classement des entreprises qui font rêvé les étudiants français, le cabinet Universum s’intéresse plus particulièrement aux futurs ingénieurs IT. Des aspirations professionnelles pour le moins inattendues. « Parmi les secteurs qu’ils trouvent attractifs, il y a l’audit, la banque, le conseil en stratégie », détaille Aurélie Robertet, directrice d’Universum France.
Innovation et autonomie, le duo gagnant
Devenir manager n’entre pas dans leurs plans de carrière. Seuls 48 % des futurs ingénieurs en informatique interrogés citent "l’opportunité de diriger une équipe" comme un objectif de carrière. Ce critère n’apparaît même pas dans le top 10 de leurs critères d’attractivité. En revanche, les environnements créatifs font un carton plein. Les jeunes ingénieurs « se tournent plus vers des entreprises qui encouragent l’innovation et laissent de l’autonomie aux salariés » résume Aurélie Robertet. Résultat, ce sont les petites structures et leur organisation agile qui obtiennent leur préférence. « Une tendance générale chez tous les jeunes, certes, mais particulièrement marquée sur ce profil » poursuit la directrice d’Universum.
Ces étudiants se savent « rares et convoités »
Niveau salaire, les étudiants IT ont bien conscience d’être recherchés. Ainsi, d’après l’étude, les futurs ingénieurs informaticiens affichent des prétentions salariales à 36 806 euros bruts annuels, contre 35 406 euros toutes filières confondues. « Cette différence de 4 % montrent que ces étudiants savent qu’ils sont rares et très convoités. Ils vont pouvoir négocier leur salaire », analyse Aurélie Robertet.
Point positif à noter dans le secteur IT, les écarts de salaire hommes-femmes sont moins élevés. Cela vient sans doute de la rareté de ces demoiselles en école d’ingénieur… et plus encore en filière informatique. Elles ont donc moins tendance à dévaloriser leurs prétentions salariales. Un bon point pour vous, les filles !
