Parler sexe à la machine café peut coûter cher

Arnaud Normand

Gare à la vantardise devant la machine à café ! Pour avoir affiché son tableau de chasse entre un capuccino et un long sucré, un salarié nancéien de 39 ans a été licencié selon l'Est Républicain du 2 mars. Le motif invoqué par l'employeur ?

Entre autres des confidences faîtes à trois de ses collègues sur « ses conquêtes féminines » dans l'entreprise : une aventure avec une salariée des ressources humaines et avec une autre collègue devenue depuis sa compagne.

Son ancienneté dans l'entreprise -17 ans-, ses bons résultats n'y ont rien changé, l'entreprise a estimé que ces échanges « étaient de nature à perturber son bon fonctionnement », d'autant que ce collaborateur venait d'être promu chef de service achats.

De son côté, le cadre a saisi le conseil des Prud'hommes et réclame 104 000 euros de dommages et intérêts pour licenciement abusif.

La prochaine fois qu'il relatera avec force détails ses prises d'open-space ce sera à la barre du tribunal.

Arnaud Normand
Arnaud Normand

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