Pourquoi les cadres peuvent avoir confiance en leur avenir professionnel

Quentin Velluet

Le marché du recrutement des cadres est reparti à la hausse en 2015, selon une récente étude publiée par le Syntec Conseil en Recrutement. Cette conjoncture positive joue également sur les salaires et l’optimisme des recruteurs.
Pourquoi les cadres peuvent avoir confiance en leur avenir professionnel

Après deux années de recul et une année à l’arrêt, le marché du recrutement des cadres annonce sa reprise en 2015. C’est ce que dévoile la récente enquête publiée par le Syntec Conseil en Recrutement, syndicat français des cabinets de recrutement, qui interroge ses 130 membres, sur l’évolution de leur activité et leurs prévisions pour 2016. Au-delà de marquer la remise en mouvement du secteur, la hausse de 5 % du chiffre d’affaires 2015 des cabinets constitue un signal positif pour les cadres en recherche de mobilité.

Des salaires à la hausse

Autre signe que les recrutements cadres se portent mieux en France, la part des candidats recrutés en dessous de 50 000 euros bruts par an a diminué en 2015 (37%), par rapport à 2012 (45 %). Elle se reporte ainsi sur les tranches supérieures de salaires : 40 % des candidats ont ainsi été recrutés à des salaires oscillants entre 50 000 et 80 000 euros. 24 % ont été embauché à plus de 80 000 euros par an, soit 6 points de plus qu’en 2012 !

Pourtant, la recherche de gros salaires n’est pas la priorité des candidats, selon ce qu’observent les consultants en recrutement. Selon eux, les cadres sont surtout en attente de mobilité et d’épanouissement professionnel. Motivés principalement par l’envie de faire évoluer leur carrière, ils sont d’abord attirés par le contenu d’un poste ou d’une mission, plutôt que par la perspective d’un salaire plus conséquent.

Optimisme des recruteurs

Concernant les entreprises pour lesquelles ils recrutent, les consultants interrogés sont 49 % à juger que les prévisions de leurs clients en matière de recrutement sont stables et 34 % à noter une hausse de l’optimisme sur ce point. Des signes positifs qui, d’après les consultants, ne rassurent pas encore les candidats : 65 % des experts interrogés pensent que le principal frein à la mobilité des cadres est dû aux incertitudes du marché.

Quentin Velluet
Quentin Velluet

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