Qualité de vie au travail : l’intérêt pour le poste occupé est le critère numéro un

Nathalie Alonso

La semaine pour la qualité de vie au travail, c’est jusqu'au 14 juin. Mais au fait, c’est quoi ? Un sondage TNS Sofres, commandé par l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact) et publié à cette occasion, apporte un élément de réponse. Selon les Français* interrogés, ses trois caractéristiques sont : le « respect » (pour 64%), la « reconnaissance » (58%) et l'« épanouissement » (46%). Plus concrètement, ils citent l'intérêt du poste occupé (87%) et 84% considèrent que la reconnaissance symbolique ou financière est un indice d'une bonne qualité de vie au travail.

La qualité de vie au travail s’est dégradée

Visiblement, ces petits ingrédients du bonheur au boulot font de plus en plus défaut… puisque 68% des sondés jugent que la qualité de vie s'est dégradée au cours de ces cinq dernières années. La crise est passée par là. Seuls 6% jugent que leur qualité de vie au travail s'est améliorée. Et, pour 26% d'entre eux, elle est restée globalement stable.

Les salariés comptent d’abord sur eux-mêmes

Le panel est pourtant convaincu de l’impact de leur qualité de vie professionnelle sur leur productivité : cette dernière aurait des conséquences importantes sur l'engagement des salariés (96%), sur l'ambiance de travail et les relations dans l'entreprise (96%), sur la qualité du travail réalisé (95%), sur la santé des salariés (94%) et plus globalement sur la productivité (91%). "Aux yeux des salariés, la qualité de vie au travail est tout sauf un gadget !", résume l’Anact. Pour parvenir à ce modus vivendi, c'est pourtant le pragmatisme qui prime en interne : les salariés comptent d'abord sur eux, avant de compter sur leurs patrons (33%).

* sondage mené en ligne entre le 7 et le 17 mai auprès d'un échantillon représentatif de plus 1000 salariés actifs âgés de 18 ans et plus.

Nathalie Alonso @ Cadremploi.fr

Nathalie Alonso
Nathalie Alonso

Vous aimerez aussi :