Quelles actions engagent BDO et Decathlon pour le bien-être de leurs salariés ?

Martin de Kerimel

Pour attirer et retenir les meilleurs candidats parmi les jeunes diplômés, les entreprises mettent en place des actions très diverses pour favoriser leur bien-être. BDO et Decatlhon nous exposent les leurs.
Quelles actions engagent BDO et Decathlon pour le bien-être de leurs salariés ?

Entretien avec Nathan Zelany, directeur communication, marketing et marque employeur, BDO France

Comment négocie-t-on sa rémunération chez BDO France ?

Nous fonctionnons de façon assez homogène : au cours de l’entretien, nous indiquons au candidat des fourchettes de rémunération. Clarté et transparence sont de mise.

 

BDO s’affiche comme l’une des entreprises préférées des étudiants. Que mettez-vous en avant ?

Des parcours ambitieux, en France et à l’international, dans un réseau mondial intégré. Un important développement professionnel, avec des formations régulières, dès la première semaine. La mobilité, géographique avec nos 40 bureaux en France et une présence dans 150 pays, et entre nos métiers. Un auditeur peut aller vers le conseil, un consultant vers l’expertise-comptable… tout cela est attractif. J’ajoute que nous sommes une structure à taille humaine : une singularité que nous tenons à préserver.

 

Est-ce aussi une attente de vos jeunes recrues ?

Leur première attente est d’avoir un métier intéressant et utile pour la suite de leur parcours. Elles insistent sur le sens donné à leur travail et veulent être reconnues en tant que contributeurs. Nos circuits de décision sont courts : cette proximité correspond à l’attente des candidats. Ils ne veulent ni d’une trop grosse structure, ni d’une start-up pas assez structurée.

 

Certaines entreprises offrent à leurs salariés des avantages en nature ou les font bénéficier d’horaires aménagés… est-ce le cas de BDO ?

Quand nos collaborateurs ne sont pas en clientèle, le home office fait partie de la pratique. Tout dépend de la taille du bureau considéré. Pour celui qui va ouvrir en septembre à Paris avec 300 collaborateurs, voilà le type de services qui ont vocation à être mis en place : salle de détente, salle de fitness, conciergerie et autres solutions, étudiées au cas par cas. Toutes ces actions font partie de notre politique RSE, qui est un axe important de notre stratégie.

>>Retrouvez en PDF l'intégralité du guide Étudiants, jeunes diplômés publié par Le Figaro Étudiant et Cadremploi  

 

Entretien avec Xavier Rivoire, responsable communication marque employeur/recrutement, Decathlon France

Quelle est la politique de rémunération du groupe Decathlon ?

Nous avons défini des grilles claires et lisibles, dans une logique d’équité. Un intéressement et une participation légale s’ajoutent au salaire de base. Pour 2016, un responsable de rayon a été payé sur 15,8 mois. Cela l’amenait à près de 2 300 euros nets par mois et 28 000 euros nets sur une année. Notez que nos 24 000 collaborateurs en France ne sont plus commissionnés sur la seule base des performances économiques, mais aussi via un critère de relation-client.

 

Quelles prises d’initiatives attendez-vous de vos collaborateurs ?

Chaque responsable de rayon a son propre compte d’exploitation, qu’il gère comme il l’entend, en lien avec son responsable de magasin. Nous avons deux indicateurs concrets pour la prise d’initiative : le chiffre d’affaires généré, que nous retenons désormais par pratique sportive, et l’animation d’une communauté sportive locale. Nous sommes dans une logique d’accompagnement et de partage. Plus personne ne se rend en magasin pour simplement acheter un produit !

 

Decathlon promeut aussi la mobilité de ses salariés…

En effet. En interne, il existe de très nombreuses passerelles pour évoluer de l’une des marques à l’enseigne principale (ou inversement). En termes de développement international, nous devrions être dans une cinquantaine de pays d’ici fin 2018.

 

Comment envisagez-vous la notion de bien-être au travail ?

Nous disposons de baromètres internes et d’enquêtes de satisfaction client. Grâce à Great Place to Work, chaque collaborateur est aussi libre d’évoquer ce qu’il vit en magasin, des éléments complétés par les bonnes pratiques que nous présentons. Cette année, nous visions le podium des entreprises de plus de 5 000 salariés. Nous sommes montés sur la plus haute marche !

 

Martin de Kerimel
Martin de Kerimel

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