Qui sont vraiment les développeurs français ?

Quentin Velluet

Dans le métier de développeur, l’auto-apprentissage peut amener à un CDI. C’est ce que nous apprend une récente étude du site Stack Overflow qui révèle que 58 % des développeurs français identifiés comme autodidactes sont actuellement en CDI.
Qui sont vraiment les développeurs français ?

Les développeurs n’ont besoin de personne pour progresser. Une étude récente publiée par la plateforme d’aide en programmation, Stack Overflow, révèle que parmi les 1 600 développeurs français interrogés, 58 % déclarent être en partie autodidactes et plus de la moitié d’entre eux sont actuellement en poste en CDI. Un chiffre à pondérer puisque certains ont tout de même suivi des cursus qualifiants en parallèle.

Du code, même en dehors du bureau

L’apprentissage par soi-même a toujours fait partie de la culture des développeurs. Après tout, Larry Page et Sergey Brin n’ont-ils pas créé Google dans un garage californien ? Ainsi en 2016, les développeurs français sont près de 86 % à déclarer passer au moins une heure par semaine à coder en dehors de leurs heures de travail et considèrent cela comme un loisir. Plus de la moitié confie qu’ils adorent coder la nuit et 60 % d’entre eux disent vouloir apprendre de nouvelles technologies et créer quelque chose de nouveau. Le job de développeur est donc bien une affaire de vocation et de passion.

Cette dernière a donc une incidence au moment de rechercher un poste. Passé les aspects financiers, les développeurs sont en quête d’une équipe de qualité, d’un équilibre entre vie privée et professionnelle et de sens dans le projet auquel ils sont susceptibles de participer. Des critères en cohérence avec ceux recherchés par la génération Y, à laquelle ils appartiennent : 55 % d’entre eux ont entre 20 et 29 ans.

Des compétences qui coûtent chères

Très courtisés par les employeurs, les développeurs polyvalents, dits full-stack, capables d’intervenir à la fois sur l’ossature et l’apparence finale d’un site, d’un logiciel ou d’une application mobile, sont les profils les plus recherchés, notamment par les start-up qui ne peuvent pas recruter un développeur par compétence. Ceux qui maîtrisent les langages de niche comme fsharp, clojure ou scala peuvent s’attendre à être les mieux rémunérés : de 55 000 euros par an pour un développeur scala à 70 000 pour les experts fsharp. D’autres technologies plus répandues comme C#, Objective-C ou le logiciel Salesforce font partie des compétences les mieux rémunérées. De manière générale, la rareté des profils leur procure des rémunérations élevées : en France, un développeur gagne en moyenne 41 764 euros par an. Malgré ces salaires conséquents, les développeurs restent fidèles à leur image : 48 % disent croire aux extraterrestres et une large majorité (81 %) préfère Star Wars à Star Trek.

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Quentin Velluet
Quentin Velluet

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