Paradoxe. Malgré la crise, certains secteurs peinent à recruter des collaborateurs.
« Incompatibilité entre compétences recherchées et profils disponibles, salariés préférant rester en poste plutôt que de tenter leur chance ailleurs, entreprises peu enclines à ouvrir leurs critères de recrutement... les raisons des tensions sont multiples et complexes », explique le cabinet Expectra dans une étude sur les métiers en tension.
Voici donc les profils qu'on s'arrache :
Dans l'informatique et les télécoms, les ingénieurs sécurité, les chefs de projet NTIC et les ingénieurs développement se font très rares. Une pénurie qui est plus prononcée en province qu'en Ile-de-France notamment pour les ingénieurs JAVA.
Dans l'industrie, la recherche et développement souffre aussi d'un manque cruel de candidats. Les dessinateurs projeteurs, ingénieurs logistique et acheteurs industriels sont des profils très recherchés, surtout dans les PME.
La comptabilité et la finance ne sont pas en reste. Le comptable unique et le gestionnaire de paie sont des oiseaux rares, surtout quand ils sont expérimentés, tout comme les juristes d'entreprises, les credit managers et les contrôleurs de gestion.
La pénurie guette aussi pour certains postes de commerciaux à l'instar des ingénieurs dans des domaines de pointe et des responsables commerciaux expérimentés bilingues.
Côté marketing, les responsables experts du web et du mobile sont particulièrement courtisés.
Consulter aussi notre dossier sur le salaire des cadres en partenariat avec Expectra.
