Etre un manager bienveillant, c'est bien sûr dire à son collaborateur qu'il fait du bon travail mais c'est aussi lui donner la possibilité d'atteindre l'excellence. Et quand l'entreprise n'offre pas de possibilités d'évolution, le manager se retrouve face à un dilemme... Si le collaborateur prend l'initiative de chercher à évoluer ailleurs, la question ne se pose pas. Mais s'il attend sagement... que faire ? Faut-il lui conseiller d'évoluer en externe afin que sa carrière n'en pâtisse pas ? Dans ce podcast, le coach Franck Salles répond aux questions d'un manager soucieux de bien faire. Attention tout de même, à ne pas projeter ce que l'on veut pour nous même et à respecter le souhait de chacun, prévient-t-il.
Franck Salles a été manager, cadre dirigeant et maintenant coach-formateur, au sein de son cabinet FSA Conseil. Il effectue principalement des missions touchant à la dynamique d'équipe, mais il pratique aussi le coaching individuel.
(1 :39) La pédagogie positive
Avant de projeter une intention en voulant le faire changer de poste voire de société, il faut d’évaluer d’autres pistes. Pourquoi, ne pas encourager le collaborateur à modéliser son système de réussite, voire le pousser à l’excellence.
Le challenger : élargir le périmètre d’action dans lequel il se trouve en mettant son expertise en oeuvre sur d’autres types de projets par exemple.
(03 :55) Des conseils sur la posture…
Quand on voit quelque chose pour l’autre, il faut le dire de manière transparente et constater comment l’autre réagit. Néanmoins, il faut préciser que c’est une perception personnelle. “C’est ce que JE vois, ce que JE ressens”. L’important est de laisser toujours l’autre responsable et maître de sa décision par rapport à ce que je partage avec lui. Le manager n’est pas un papa qui prend des décisions pour ses enfants.
(04 :34) Passer par la gratitude : remercier le collaborateur et lui montrer qu’on aime travailler avec lui, si c’est authentique.
Suggérer une ouverture : poser le constat et dire “ et si cela suggère que tu arrives à la fin d’une étape et qu’il en faut une nouvelle ?”. Ce n’est pas décider à la place du collaborateur, c’est lui montrer une direction.
Le respect : il faut se respecter en tant que manager en partageant son ressenti et respecter l’autre dans ses décisions. “ Je ressens ça donc je te le dis, mais quelle que soit ta décision, je la respecterai, c’est ta responsabilité”.
(05 :59) Faut-il aller voir des RH ?
Cela dépend de la structure de l’entreprise. Il y a des RH qui ne gèrent que l’aspect juridique, d’autres humain en travaillant énormément sur le développement des compétences et l’avenir des collaborateurs. S’il s’agit de ce type de ressources humaines, il est bon de dialoguer avec eux, afin d’avoir plus d’avis. Ils pourraient lui proposer du faire du coaching par exemple.
Et si c’était vous manager, qui deviez être coacher ? Cela peut permettre de mieux accompagner de genre de collaborateurs. Peut-être que ce que vous ressentez pour lui, vous le ressentez pour vous. Parfois, on projette sur les autres, des choses que l’on ressent pour sois même.
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Chaque semaine, le Service après-vente du manager vous aide à gérer vos dilemmes au boulot. Un podcast-fiction goupillé par la rédaction de Cadremploi avec la complicité de différents spécialistes du sujet.
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