
Comme en France, ce sont les ingénieurs et les commerciaux qui sont les plus prisés sur le marché international. Selon une récente étude de l’Apec, 80 % des offres d’emploi à l’étranger concernent les métiers techniques type ingénieur et 15 % des postes sont à caractère commercial. Les secteurs pourvoyeurs d’embauches ne manquent pas, tout comme les destinations, certaines étant plus exotiques que d’autres. L’édition 2017 du Petit Futé vous donne toutes les clés pour bien réussir votre expatriation. Cadremploi vous propose un topo sur les pays et les secteurs qui recrutent.
La Suisse est la première destination des Français. Le pays compte 175 700 expatriés venant de France, selon les chiffres de 2016 du ministère des Affaires étrangères. Pas étonnant pour un pays frontalier, qui propose des salaires 20 % plus élevés. Et les secteurs qui recrutent peuvent se le permettre : la finance, l’assurance, la banque, mais aussi l’industrie pharmaceutique, le trading agroalimentaire et les technologies de pointe (électronique, horlogerie…).
En Allemagne et au Royaume-Uni pas besoin d’avoir un diplôme d’une grande école
De l’autre côté de la Manche, le Royaume-Uni arrive sur la troisième marche du podium des destinations qui concentrent le plus d’expatriés français (127 837), derrière les États-Unis (141 942). L’avantage en Grande Bretagne c’est que le candidat n’a pas besoin d’être diplômé d’une grande école pour avoir une chance d’être recruté. En revanche la maîtrise de l’anglais n’est pas une option.
De même en Allemagne où les candidats issus d’un bac technique ou ingénieurs mécaniques sont très recherchés. Outre-Atlantique, le Canada, sixième destination qui compte le plus d’expatriés français, s’intéresse également aux professions techniques, tels que les ingénieurs mécaniciens, soudeurs, électriciens, informaticiens, chimistes ou plombiers.
Plus d’opportunités quand les entreprises françaises y sont installées
En Asie, les destinations ont moins de succès. Pourtant à Hong Kong, vous pouvez bénéficier de très hauts salaires, et de perspectives professionnelles alléchantes. L’Indonésie, quant à elle, attire beaucoup d’investisseurs français notamment dans l’agroalimentaire et la grande distribution, ce qui en fait un territoire idéal pour des expatriés venant de France.
Le Maroc et le Mexique hébergent également beaucoup d’entreprises françaises. Le premier recrute surtout des travailleurs spécialisés dans le BTP, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique la banque et les assurances. Le deuxième recherche davantage des professionnels dans le secteur automobile, la métallurgie, la pétrochimie, le textile, la fabrication de matériel électrique et le tourisme.
Comment faire son CV d’expatrié ?
Il est important d’adapter son CV à la destination visée. Évidemment en le traduisant dans la langue du pays concerné, mais aussi en prenant en compte certaines spécificités qui leur sont propres. Par exemple, sur un CV américain, précisez si vous êtes boursier ou si vous avez reçu une récompense pour votre travail. Le CV allemand exige, quant à lui, une présentation très détaillée de la formation. Celle-ci peut remonter jusqu’au primaire.
Pour augmenter encore plus vos chances : mettez en avant vos capacités linguistiques, en précisant vos certifications : TOEIC ou TOEFL par exemple. Conservez également l’intitulé de vos diplômes en français en plus de la traduction. Le CV sur deux pages n’est pas proscrit. Vous pourrez en profiter pour détailler vos expériences professionnelles ou encore mettre en avant tout ce qui vous lie au pays : un voyage effectué, un blog, une passion…
Petit Futé Guide de l'expatriation, 9.90 euros
