Trois palmarès distinguent les boîtes où il fait bon être recruté

L'équipe de Cadremploi

Le printemps, c’est aussi le temps des remises de prix qui redorent la « marque employeur » des entreprises. Après le Great place to work, dont nous rendions compte le 15 mars, voici les Universum Awards, qui distinguent cette année LVMH et EADS. Quant au top 10 des recruteurs, réalisé par le site meilleures-entreprises.com, il a couronné hier les sociétés Aldes, Royal Canin et Sephora.

Ces distinctions ont un point commun : elles visent à récompenser des boîtes où il fait bon travailler (pour les Universum awards, plus précisément, celles où les étudiants rêvent d’être embauchés).

Mais curieusement, aucune des entreprises ne fait l’unanimité de ces classements. Chaque concours distingue des entreprises qui ne sont pas citées dans le cadre des autres challenges. La raison en est simple, et suffisamment répétée, les critères qui fondent ces derniers sont différents.

Et les connaître aide à mieux estimé la valeur à leur apporter : chez Great place to work, qui a honoré Pepsico et Octo, les entreprises demandent à être notées, et payent pour l’être. Du côté d’Universum, c’est un sondage, réalisé auprès de 31000 étudiants de grandes écoles et d’universités, qui désigne le vainqueur. Quant à meilleures-entreprises.com, le site distingue des entreprises notées par leurs propres salariés ayant visité le site web, sans que ces dernières aient posé leur candidature au « concours ».

Du coup, on peut se dire que le classement Universum est le plus fiable, sauf que les choix des entreprises sont le fait d’étudiants qui, pour nombre d’entre eux, n’y ont jamais mis les pieds. On aime la liberté totale qui donne lieu au ranking de meilleures-entreprises.com… mais on observe aussi que les témoignages des salariés ne sont pas vérifiés par ailleurs. Great place to work, lui, ne note que les bons élèves… puisque les mauvais ne risquent pas de payer le bâton pour se faire battre.

Reste une certitude : tous les lauréats de ces prix ont au moins une chose en commun : celle de s’acharner d’une manière ou d’une autre pour apparaître sous leur meilleur jour aux yeux des candidats potentiels. Et c’est déjà révélateur, d’autres ne prenant pas cette peine.

Michel Holtz © Cadremploi.fr

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